On ne pouvait que s’attendre à ce genre de commentaire lorsque l’on connaît un peu la vie de ce paumé. Il faut dire qu’il n’y a pas plus simple et plus efficace à manipuler qu’un imbécile fragile ! Sauf que le système va nous le présenter comme le cerveau maléfique qui a monté l’opération alors que ça ne correspond pas avec la réalité des faits. N’oublions surtout pas qu’il s’est défilé au dernier moment et n’est donc pas allé jusqu’au bout de son opération ; ce fait à lui seul devrait suffire à prouver qu’il n’est pas le cerveau de l’opération.
Le conseil belge du suspect clef des attentats de Paris se confie sur la difficulté d’assurer la défense de son client.
Salah Abdeslam, « un petit con » ? C’est du moins ce qu’en pense son avocat. Sven Mary s’est longuement confié à nos confrères de Libération sur la difficile défense de son client. Le principal suspect des attentats de Paris a été remis ce mercredi matin aux autorités françaises. Et sera dorénavant également représenté par Franck Berton, pénaliste français.
« Ce n’est pas facile d’assumer cette défense qui ne me rapporte rien, si ce n’est des emmerdes […] Regardez le regard haineux des gens autour de nous, comme si j’étais Abdeslam… »
Une défense ardue qui ne rapporte rien et un client méprisable ? C’est à peu de choses près ce que confesse l’avocat belge : « C’est un petit con de Molenbeek issu de la petite criminalité, plutôt un suiveur qu’un meneur. Il a l’intelligence d’un cendrier vide, il est d’une abyssale vacuité. Il est l’exemple parfait de la génération GTA [Grand Theft Auto] qui croit vivre dans un jeu vidéo. Lui et ses copains ont réussi à rendre antipathique toute une religion. Je lui ai demandé s’il avait lu le Coran, ce que j’ai fait, et il m’a répondu qu’il avait lu son interprétation sur Internet. Pour des esprits simples, c’est parfait, le Net, c’est le maximum qu’ils puissent comprendre. »
Sven Mary le concède, la communication avec son client a été ardue. Abdeslam est à Bruges, Mary à Bruxelles : « Clairement, il ne me fait pas confiance, reconnaît-il. Il faut du temps pour établir une relation de confiance. »
M.Bn