L’Égypte est en train de se révolter de manière assez spectaculaire, à l’algérienne, et pourtant aucun média hexagonal n’en parle, comme pour le #Hirak algérien ! Comment expliquer une telle censure ? Est-ce acceptable professionnellement ? Vous pouvez constater ainsi que la censure s’opère et qu’une élite médiatique décide de ce qui doit être diffusé ou pas sur les ondes ! C’est un fait. Idem pour les associations humanitaires et droidelomistes…
La réplique du pouvoir égyptien aux manifestations pacifiques organisées vendredi dans plusieurs villes d’Égypte est aussi brutale que démesurée.
Près de 1500 personnes ont été arrêtées depuis dans 17 gouvernorats d’Égypte avec des charges comportant des accusations de soutien et d’apologie du terrorisme.
La dernière mise à jour de la Commission égyptienne pour les droits et les libertés (ECRF -Egyptian Commission for Rights and Freedoms ) qui remonte à la première du 26 septembre fait état exactement de 1471 cas d’arrestations documentées avec les noms, lieux et charges. Une soixantaine de jeunes filles au moins ont été recensées parmi les personnes arrêtées.
Pour la plupart des cas renseignés par la commission des droits de l’homme les charges sont les mêmes et traduisent une volonté d’instrumentaliser la justice pour criminaliser les manifestants pacifiques organisées vendredi d’un appel fortement relayé sur les réseaux sociaux de l’acteur et homme d’affaires en exil, Mohamed Ali, accusant Sissi et les militaires de corruption.
Ces charges sont l’aide à la réalisation des objectifs d’un groupe terroriste, création d’un site sur les réseaux sociaux pour propager les idées d’un groupe, adhésion à un groupe pour l’organisation de manifestation non autorisée et publication et diffusion d’informations mensongères. Des charges qui rappellent celles qui sont appliquées de manière automatique aux dizaines de milliers d’égyptiens arrêtés au lendemain du terrible massacre de Rabia El-Adaouia, le 14 août 2013.
Blocage de sites internet
Parmi les personnes arrêtés, Hazem Hosni, professeur de sciences politiques de l’université du Caire, qui faisait partie du staff de l’ancien chef d’état-major de l’armée, Sami Anan, littéralement pris en otage…
Photo d’illustration : de petits groupes de manifestants se rassemblent au centre du Caire pour crier des slogans antigouvernementaux au Caire, en Égypte, le 21 septembre 2019.REUTERS / Mohamed Abd El Ghany
Hebba Selim
26 septembre 2019
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