Le procès en appel de l’ex patron de la DGSN, Abdelghani Hamel, a permis à ce dernier de faire des déclarations ahurissantes à la barre puisqu’il a confirmé l’existence d’un réseau de trafic de drogue dirigé par des militaires et des hauts responsables de la gendarmerie nationale en citant leurs noms puisqu’il est question du général Ghali Belkcir – actuellement en cavale en France – ainsi que du général Kamel Abderrahmane ! Il affirme face au juge avoir réalisé un rapport détaillé sur ce trafic qu’il a transmis au général Boustila, lequel a rapporté les résultats de l’enquête à l’ex-président déchu Bouteflika. Bien entendu, aucune sanction sérieuse ne sera prise et aucun emprisonnement ne sera décidé afin de laisser continuer ce trafic.
En d’autres termes, à l’instar du Mexique, les responsables militaires et sécuritaires algériens organisent le trafic de stupéfiants depuis des décennies avec la complicité de la présidence. Et lorsqu’un des responsables de ce trafic, lorsqu’un membre corrompu de l’armée décide de fuir le pays, il vient se réfugier en France avec la complicité de l’Élysée et des services de renseignements.
Voici ce qui se passe en Algérie actuellement et que les médias parisiens vous cachent malgré la gravité des faits, car l’Algérie pourrait devenir une des sources d’approvisionnement de l’Europe du Sud en cocaïne colombienne.
Publiée le 6 août 2020
Procès en appel de l’ex-DGSN : les généraux Belkecir et Kamel Abderrahmane agissaient pour le baron de la drogue Zendjabil, déclare au juge Abdelghani Hamel | Gharmit Benouira
- Abdelghani Hamel : « Les généraux Belkecir et Kamel Abderrahmane agissaient pour Zendjabil.
- Gharmit Benouira avait 500000 euros : combien d’argent a volé le clan de Gaïd-Salah ?
- Comment Ali Haddad, du fond de sa cellule, a ridiculisé les responsables algériens.