Il est toujours bon de rappeler quelles ont été les propos des dirigeants occidentaux car la population a tendance à vite oublier vu le nombre effarant d’informations nouvelles diffusées chaque jour. Ici, c’est Christine Lagarde, la patronne de la BCE et donc de la monnaie européenne, qui a affirmé en septembre 2021 que l’inflation n’était que temporaire et qu’elle ne représentait aucune menace sérieuse sur l’économie de la zone euro. Pourtant, elle sait bien qu’elle a injecté des milliers de milliards d’argents fictifs elle et son homologues US et que cette abondance de monnaie de singe ne pouvait que créer cette inflation.
Vous savez maintenant pourquoi Christine Lagarde, petit soldat obéissant de Klaus Schwab, le patron du Forum économique mondial, est à ce poste, rien n’est dû au hasard.
L’Europe et la France font face à regain d’inflation*, porté par une forte hausse des prix de l’énergie et, dans une moindre mesure, des produits de première nécessité. Après une année 2020 atone, de nombreux particuliers voient leur pouvoir d’achat s’éroder.
L’une des missions de la Banque centrale européenne (BCE)* est de maintenir un taux d’inflation global au plus près des 2% par an, afin de stimuler la croissance économique (pour rappel, l’inflation correspond à une hausse générale du niveau des prix). Pour cela, l’institution ajuste la politique économique de la zone Euro, notamment en ouvrant ou refermant le robinet des crédits afin d’agir indirectement sur l’activité économique.
Les décisions en la matière peuvent être lourdes de conséquences. Dans la situation actuelle, Christine Lagarde, la présidente de la BCE, considère que la prudence est de mise.
« Le principal défi est de veiller à ne pas réagir de manière excessive à des chocs d’offre transitoires qui n’ont aucune incidence sur le moyen terme, tout en favorisant les forces positives de la demande qui pourraient faire progresser durablement l’inflation vers notre objectif de 2 % », a-t-elle déclaré lors d’un discours consacré à la politique monétaire. Selon elle, « l’inflation reflète les circonstances exceptionnelles dans lesquelles nous nous trouvons », après la forte récession qui a émergé suite à une année de pandémie.
Pour rappel, la récession* correspond à la contraction de l’économie. Schématiquement, on peut le comprendre comme l’inverse de la croissance économique. En France, le recul du PIB a été conséquent en 2020 : -8,2% selon l’INSEE.
Christine Lagarde a par ailleurs indiqué que la Banque centrale européenne suit attentivement l’évolution de la situation. Pour le moment, elle n’y voit pas de signe inquiétant et considère cet épisode d’inflation comme transitoire. « Nous pensons que ces effets finiront par passer » , a-t-elle conclu.