Quoi de plus humiliant et de plus rabaissant que de transformer la première conseillère du président des États-Unis d’Amérique en vulgaire rabatteuse pour vendre les babioles de sa fille Ivanka. C’est du jamais vu d’autant que Trump est censé être un multimilliardaire ! Comment peut-on gérer les affaires du pays à coups de tweets d’insultes puis envoyer sa première conseillère comme porte-parole se ridiculiser à essayer de vendre des jupes et des sandales ?
Il est de plus en plus évident que cette présidence Trump nous réserve encore bien des surprises, de mauvaises surprises comme vous l’aurez compris.
Les appels de Kellyanne Conway, jeudi, à acheter les produits de la fille du président des États-Unis, Ivanka, ont relancé les soupçons de conflit d’intérêts à la Maison Blanche.
Le conflit d’intérêts. C’est ce que redoutaient de nombreux opposants à Donald Trump. Trois semaines après leur arrivée à la Maison Blanche, le président américain et son équipe sont soupçonnés de mélange des genres entre intérêts commerciaux, politiques et familiaux. Au cœur d’une nouvelle polémique : les produits d’Ivanka Trump, la fille aînée du président. La décision d’une grande enseigne de les retirer de la vente a provoqué la colère de Donald Trump et poussé une de ses proches conseillères à s’exprimer dessus. Au risque de déraper.
Que s’est-il passé ?
La semaine dernière, la chaîne de magasins Nordstrom a annoncé qu’elle allait cesser de vendre la ligne de vêtements et d’accessoires d’Ivanka Trump. Cette décision a provoqué, mardi, la colère du président américain, qui s’est précipité sur Twitter pour dénoncer le traitement réservé à sa fille aînée.
« Ma fille Ivanka a été traitée de manière si injuste par Nordstrom. Elle est une personne super, toujours en train de me pousser à faire ce qui est juste. Horrible ! », s’était indigné Donald Trump.
✔@realDonaldTrump
My daughter Ivanka has been treated so unfairly by @Nordstrom. She is a great person — always pushing me to do the right thing! Terrible!