À ce jour, malgré plus de 2000 morts et des milliers de victimes avec des pathologies cardiaques gravissimes, aucun médecin n’a été harcelé par le conseil de l’Ordre ni par les autorités pour avoir prescrit le Mediator du criminel Servier ! Ici, comme toujours, le conseil de l’Ordre des médecins s’humilie et se couvre de honte en harcelant des médecins qui n’ont fait que leur travail : soigner les malades au lieu de le laisser s’étouffer chez eux, seuls, avec du Doliprane ! Y a-t-il une seule plainte d’un malade qui souffre d’effets indésirables de l’Hydroxychloroquine, contre ces médecins ? On imagine que non. Les autorités sont donc en train de poursuivre des médecins pour une absence de faute professionnelle ! C’est extraordinaire !
Ce type de comportement restera gravé dans l’histoire et nous poussera à supprimer cette instance qui ne joue plus son rôle, c’est-à-dire défendre les praticiens et les malades. L’Ordre des médecins est devenu une succursale gouvernementale. Ce type de comportement n’a pour utilité que de terroriser les autres médecins et il faut dire que ça marche car ils manquent cruellement de courage.
À l’heure où l’épidémie de Covid ne fait plus guère parler d’elle, le sujet revient dans l’actualité, en Eure-et-Loir, mais sur un autre registre, plus polémique.
Quatre médecins généralistes euréliens font l’objet d’enquêtes disciplinaires de la part du Conseil départemental de l’ordre des médecins d’Eure-et-Loir (CDOM) pour avoir prescrit de l’hydroxychloroquine, ou d’autres médicaments comme l’ivermectine ou l’azithromycine, à des patients souffrant du Covid-19.
Cette affaire, révélée par nos confrères de France 3 Centre-Val de Loire, le 14 juin, fait suite à des signalements effectués par la Caisse primaire d’assurance maladie d’Eure-et-Loir (CPAM), depuis début 2023.
Richard Vieau, directeur de la Caisse primaire d’assurance maladie d’Eure-et-Loir, explique :
Dans le cadre d’un contrôle demandé par la Caisse nationale d’assurance maladie, notre service médical a vérifié que les prescriptions d’hydroxychloroquine étaient conformes aux autorisations de mise sur le marché.
Prônées par le très controversé professeur marseillais Didier Raoult pour prévenir ou traiter le Covid-19, « l’hydroxychloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine ne constituent pas des traitements du Covid-19 », rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), dans une note publiée sur son site, le 5 avril dernier. Pire, selon l’ANSM, « leur utilisation expose les patients à de potentiels effets indésirables qui peuvent être graves ».Ce médicament a reçu une autorisation de mise sur le marché pour traiter certaines pathologies, comme l’arthrite de type inflammatoire.
« Un médecin qui joue aux apprentis sorciers est un médecin dangereux »
Dès mai 2020, le Haut conseil de santé publique (HCSP), saisi par le ministre de la Santé de l’époque, Olivier Véran, avait émis un avis défavorable à l’utilisation de la molécule préconisée par Didier Raoult contre le Covid-19.
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Photo d’illustration : L’hydroxychloroquine est un dérivé de la chloroquine, souvent vendu sous le nom de Plaquenil. © Daniel Lauret
Hélène Bonnet
19 juin 2023