On relève dans toute cette mascarade, que tout est fait pour tenter de disculper Sarközy de Nagy Bogsa, surtout depuis qu’il est revenu aux affaires. C’est ainsi que Franck Louvrier atteste que son ancien patron n’était pas au courant (sic). Tous ceux qui ont été mis en examen à ce jour ne sont que du menu fretin ; il reste à déterminer le ou les noms du ou des donneurs d’ordre et c’est là que les choses se corsent. Le but de toute cette agitation est de faire traîner les choses autant que possible en attendant 2017 et l’investiture du coupable que ces gens-là appellent de leurs vœux, auquel cas tout finira dans les oubliettes. C’est la partition qui est actuellement jouée et l’ascenseur ne manquera pas alors de leur être renvoyé. Je vous l’ai toujours dit, la politique c’est sale !
L’ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, a été placé en garde à vue dans la matinée du jeudi 7 mai à l’office anticorruption de la police judiciaire à Nanterre, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Bygmalion. Une source policière a confirmé à l’AFP cette information préalablement donnée par Europe 1. M. Louvrier répondait à une convocation. Son domicile avait fait l’objet d’une perquisition à la fin de janvier, mais « aucun élément susceptible d’intéresser l’enquête n’a été saisi », avait-on assuré à l’époque dans l’entourage de l’intéressé. Franck Louvrier, actuel conseiller régional des Pays de la Loire, est un des plus anciens collaborateurs de l’ancien président de la République. Nommé chef de cabinet de la mairie de Neuilly-sur-Seine en 1999, il est ensuite devenu conseiller à la communication de Nicolas Sarkozy dans toutes les fonctions qu’il a occupées. « Sarkozy n’était bien sûr pas au courant » Dans cette affaire, les enquêteurs de l’office anticorruption (Oclciff) pensent qu’un système de fausses factures avait été mis en place pour que l’UMP prît en charge environ 18,5 millions d’euros de dépenses de la campagne de M. Sarkozy, en 2012. La fraude devait permettre d’empêcher que ces dépenses fussent inscrites au budget de campagne et n’explosassent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros, qui fut quand même dépassé. Dans ce but, la filiale de Bygmalion, Event & Cie, avait émis des fausses factures à la formation de droite pour des événements dont certains n’avaient pas été organisés.
L’affaire Bygmalion, si vous avez raté un épisode « Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy et l’UMP sont les principales victimes puisque des prestations facturées par Bygmalion n’ont pas été effectuées. Il [Nicolas Sarkozy] n’était bien sûr pas au courant d’un éventuel système de fausses factures », a réagi auprès du Monde Daniel Fasquelle, trésorier de l’UMP. Dans cette affaire, le parti de la rue de Vaugirard a déposé une plainte et s’est constitué partie civile. Dix mises en examen fin septembre, trois responsables de la campagne de Nicolas Sarkozy avaient été mis en examen pour « usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illégal de campagne électorale ». Guillaume Lambert, Philippe Briand et Philippe Blanchetier participaient notamment aux réunions de « suivi financier », selon le témoignage d’une ancienne cadre de l’UMP mise en examen, Fabienne Liadzé. Au total, les juges d’instruction ont déjà mis en examen dix personnes dans ce dossier : outre les trois responsables de la campagne figurent quatre anciens dirigeants de Bygmalion, dont trois ont reconnu la fraude, et trois anciens cadres de l’UMP, dont son ex-directeur général, Eric Césari, proche de Nicolas Sarkozy. Les magistrats veulent savoir précisément qui était au courant, qui a donné l’ordre et à quel moment de la campagne.