Voici encore un nouveau scandale sanitaire que Big Pharma offre aux malades, un carnage comme il en a le secret puisqu’il est question de plusieurs centaines de milliers de femmes traitées à l’Androcur et qui se retrouvent maintenant avec un risque multiplié par 10 à 20 fois de développer une tumeur du cerveau.
Comme toujours, nous apprenons que cela fait 10 ans qu’un médecin a alerté ses confrères concernant ce risque mortel et pourtant le système de pharmacovigilance du ministère de la santé n’a rien fait, permettant au laboratoire Bayer de continuer à sévir et de se faire encore plus d’argent. C’est exactement le même cas pour le Mediator de Servier et bien d’autres médicaments poisons. Mieux encore, lorsque le traitement est arrêté, les tumeurs cérébrales régressent. Non, les autorités ont préféré continuer à vendre ce poison pour traiter un syndrome totalement anodin et parfois d’ordre esthétique. Vous n’aurez plus de poils mais à la place on vous offre une belle tumeur de 10 cm de diamètre juste à côté du nerf optique afin de vous rendre aveugle si possible ! Mais ce qui est encore plus comique c’est le fait de lire dans la liste des effets secondaires de ce médicament le fait d’avoir une pilosité encore plus importante. En d’autres termes, des professionnels de santé ont prescrit un traitement à des femmes afin de diminuer leur pilosité mais ce traitement peut avoir comme effet secondaire l’inverse ! On marche sur la tête !
Il est vraiment inquiétant de constater autant d’incompétence et de sottises produites par un corps médical surdiplômé et de surcroît très arrogant. Nous ne pouvons qu’être étonnés de voir par exemple des médecins se lever contre l’homéopathie et faire un tapage médiatique impressionnant contre une technique très peu coûteuse et sans effets secondaires pendant que des médicaments cancérigènes sont prescrits quotidiennement à des millions de personnes ! On marche vraiment sur la tête.
Le risque de méningiome est jusqu’à 20 fois plus élevé chez les femmes qui prennent ce traitement à fortes doses et sur une longue période, selon un rapport de l’Assurance-maladie et de l’hôpital Lariboisière.
L’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a annoncé, jeudi 6 septembre, s’interroger sur les risques posés par l’Androcur. Ce traitement hormonal, généralement prescrit pour combattre une pilosité excessive chez les femmes, peut multiplier par 20 le risque de développer des tumeurs au cerveau en cas d’utilisation prolongée.
Les chercheurs connaissaient ce risque mais ont été “surpris” par son ampleur, confirmée par une étude menée par l’Assurance maladie et l’hôpital parisien Lariboisière. “Cela constitue un fait nouveau qu’il faut prendre en compte dans l’évaluation du rapport bénéfice/risque de ce produit”, précise Jean-Michel Race, endocrinologue à l’ANSM. Nous vous expliquons les inquiétudes autour de ce médicament.
Qu’est-ce que l’Androcur ?
L’acétate de cyprotérone, nom générique de l’Androcur, est « un dérivé de la progestérone », indique l’ANSM. Fabriqué par le laboratoire allemand Bayer, il a pour objectif de bloquer l’activité des hormones mâles. La France représente 60% du marché européen de ce traitement, également distribué au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne et en Allemagne.
Dans quels cas ce médicament est-il prescrit ?
Dosé à 50 mg, l’Androcur est prescrit aux femmes dans le cadre de la prise en charge de l’hirsutisme (une augmentation du système pileux causée par certaines maladies hormonales). Il est également utilisé pour traiter d’autres pathologies, notamment l’endométriose.
« Il est parfois prescrit pour des signes d’androgénie petits ou moyens : une pilosité un peu plus importante, une tendance à l’alopécie (une perte de cheveux), des peaux grasses et acnéiques. » à l’AFP
L’Androcur est également parfois préconisé dans le traitement de certaines formes de cancer de la prostate chez l’homme. Il peut aussi être prescrit à des personnes transgenres, afin de diminuer les hormones mâles dans le cadre de leur parcours de transition.
Ce médicament existe aussi avec un dosage de 100 mg. Sous cette forme, il est utilisé comme traitement de « castration chimique », dans le cadre de la prise en charge des agresseurs sexuels. Il est alors utilisé pour éviter les récidives « en association avec une prise en charge psychothérapeutique », indique l’ANSM.
Quels sont les risques de ce traitement ?
L’Assurance-maladie a suivi 250 000 femmes prenant de l’Androcur pendant huit ans (la durée moyenne est de trois ans, précise l’ANSM). Cette étude pharmaco-épidémiologique révèle que le risque de développer un méningiome est multiplié par 7 chez les femmes ayant pris une forte dose (« plus de 3 g sur six mois ») de ce traitement. « Il existe par ailleurs une forte relation entre la dose et l’effet, le risque étant multiplié par plus de 20 au-delà d’une dose cumulée de 60 g, soit environ cinq ans de traitement à 50 mg par jour ou 10 ans de traitement à 25 mg par jour », conclut le rapport de l’Assurance-maladie.
Le méningiome est souvent une tumeur bénigne. Mais « les méningiomes liés à l’acétate de cyprotérone sont souvent multiples et peuvent, en grossissant, être à l’origine d’un déficit fonctionnel important, de symptômes sévères comme des troubles visuels », explique Sébastien Froelich, neurochirurgien à Lariboisière, au Quotidien du médecin.
Marlène Vault a ainsi développé des difficultés à parler à cause d’une tumeur de « 5 centimètres sur 9 » au cerveau, rapporte L’Express. Selon l’hebdomadaire, cette trentenaire rennaise prenait de l’Androcur depuis sept ans. Opérée du cerveau, elle « souffre désormais d’épilepsie et de troubles de la mémoire, ne peut plus conduire et a dû arrêter de travailler ».
L’Express précise que Marlène Vault a créé un groupe de soutien sur Facebook. D’autres patientes y témoignent de troubles similaires : l’une a perdu le goût et l’odorat, une autre est handicapée par des troubles visuels et une paralysie faciale, une troisième souffre de violents maux de tête. Certaines de ces patientes ont perdu leur emploi ou ont été « mises en invalidité » à cause de ces séquelles.
Pourquoi les découvre-t-on seulement aujourd’hui ?
Sébastien Froelich, neurochirugien à l’hôpital Lariboisière, a donné la première alerte en 2008. « J’ai commencé à me poser des questions le jour où j’ai vu en consultation deux patientes sous Androcur atteintes de méningiomes multiples, dont l’une était sur le point de devenir aveugle »,raconte-t-il à L’Express. Ses soupçons s’accumulent lorsqu’une autre patiente, a priori inopérable, voit sa tumeur régresser après l’arrêt du traitement. « C’était un argument de plus pour établir un lien avec le remède », note Sébastien Froelich. Le neurochirugien a alors compilé les cas et présenté le dossier dans des congrès médicaux.
Un an plus tard, la France a saisi l’Agence européenne du médicament qui fait préciser sur la notice de l’Androcur que « des cas de méningiomes ont été rapportés lors d’utilisations prolongées (plusieurs années) ». Selon L’Express, l’enquête de pharmacoviligance mise en place en France ne donne que peu de résultats et les investigations sont abandonnées.
Sébastien Froelich a toutefois persévéré et monté un groupe de travail à Lariboisière. « En 2015, il finit par aller frapper, avec une de ses patientes également médecin, à la porte de l’Assurance-maladie, seule à même de mener une étude nationale pour évaluer l’ampleur du risque, grâce à ses gigantesques bases de données », rapporte L’Express. Les résultats de cette enquête ont poussé les autorités sanitaires françaises à étudier de plus près les risques présentés par l’Androcur.
Combien de femmes sont concernées ?
L’étude de l’ANSM et de Lariboisière indique qu’environ 500 femmes traitées avec de l’acétate de cyprotérone ont subi une intervention pour un méningiome entre 2007 et 2015. Selon Jean-Michel Race, « 89 000 femmes ont fait l’objet d’au moins une prescription [d’Androcur] en 2017 » en France….