La force de l’entité sioniste scélérate réside dans le fait qu’elle peut infiltrer absolument tous ses ennemis étant donné qu’elle est composée d’apatrides habitant toutes les contrées du monde. Il va de soi que tout ceci sera romancé à l’avantage du Mossad qui se fera passer pour un service secret redoutable et invincible alors qu’il ne représenterait absolument rien sans l’aide systématique et précieuse des services secrets occidentaux, aussi bien en moyens humains que technologiques.
Le film risque de créer de grands problèmes diplomatiques entre l’Égypte et Israël.
Le film, produit par Netflix et réalisé et tourné entre l’Europe et Israël par un cinéaste israélien, pourrait créer une grande polémique.
En effet, Netflix a annoncé la programmation pour le 14 septembre prochain, dans son catalogue du film l’Ange du Mossad, redoutable thriller sur l’histoire vraie d’un proche du pouvoir égyptien qui espionnait pour le compte d’Israël.
En effet, en octobre 1973, alors qu’une coalition menée par l’Égypte et la Syrie s’apprêtait à lancer la guerre du Kippour contre Israël, un homme tente de l’arrêter : Ashraf Marwan, qui n’est autre que le gendre du président égyptien Gamal Abdel Nasser et conseiller spécial du successeur de Nasser.Celui-ci était pourtant espion pour le compte d’Israël où il a acquis des informations inestimables qui ont contribué à façonner politiquement le Moyen-Orient au XXe siècle. C’est cette histoire vraie que raconte L’ange du Mossad, dont la bande annonce est déjà en ligne. L’espion égyptien pour le compte du Mossad, est interprété par Marwan Kenzari, un acteur néerlandais d’origine tunisienne, qui sera ce mois-ci au casting du film Aladdin, de Guy Ritchie, dans le rôle de Jafar.
L’ange du Mossad s’annonce comme un thriller tendu et efficace
Cette adaptation du roman d’Uri Bar-Joseph (The Egyptian Spy Who Saved Israel) est réalisée par le cinéaste israélo-américain Ariel Vromen (The Iceman). On y retrouvera aussi les comédiens israéliens Toby Kebbell et Ori Pfeffer.
C’est la première fois qu’Israël réalise une production cinématographique qui évoque l »espionnage entre les deux pays.
Dans les années 1980, les autorités égyptiennes avaient pourtant créé un feuilleton Rafat el hagane soigneusement interprété par Mahmoud Abdelaziz qui jouait le rôle d’un espion égyptien qui infiltre le Mossad au profit des moukhabarate égyptiennes. C’est la première fois que l’État sioniste hébreu répond, sur le plan cinématographique, à l’Égypte.Même si entre l’Égypte et Isarël, il existe un accord de paix, il n’y a pas de paix entre les services secrets égyptiens et israéliens qui se redoutent mutuellement. Il y a quelques années, Ilan Grapel est accusé par les autorités du Caire d’agir pour le compte du Mossad, lors de la révolution arabe.
Selon les autorités égyptiennes, Ilan Grapel, un Américano-Israélien de 27 ans, est un agent du Mossad qui se livrait à des activités d’espionnage « dans le but de porter atteinte aux intérêts économiques et politiques du pays ». Selon le parquet, qui l’a placé en détention préventive pour 15 jours, il est entré en Égypte « en se faisant passer pour un journaliste ». Des sources judiciaires l’accusent d’avoir cherché à provoquer des tensions entre les jeunes révolutionnaires et l’armée, ainsi qu’entre musulmans et Coptes. Une affaire qui avait relancé la crise entre les deux pays.
Amira SOLTANE – L’Expression [Algérie]