Après les scandales des naissances des enfants sans bras ou sans pied, voici un autre scandale encore plus grave puisqu’il s’agit de l’explosion du nombre de cancers pédiatriques. Les hôpitaux regorgent d’enfants naissant avec des cancers et qui décèdent, car le monde moderne est criminel par le fait que l’homme dit moderne a pollué son environnement au point où il est devenu invivable. C’est aussi simple que ça, l’homme n’est plus assez intelligent pour vivre sur terre vu son comportement suicidaire et autodestructeur.
L’absence de réaction des autorités politiques est également criminel et vous pouvez tous le constater avec le refus de faire interdire immédiatement la commercialisation et l’utilisation du glyphosate de Bayer/Monsanto ! Agnès Buzyn et son patron Emmanuel Macron porteront devant l’histoire la responsabilité de toutes ces morts.
À l’invitation de l’Agence régionale de santé, une réunion à la forte affluence s’est tenue jeudi soir dans la commune de Loire-Atlantique où une enquête épidémiologique va être lancée.
« On a quitté la ville de Nantes, pour la campagne. Qu’est-ce qui peut faire que nos enfants tombent malades ? », lance, très émue, une mère de famille. Son angoisse reflète la tonalité de l’assistance à Sainte-Pazanne, jeudi 4 avril, venue s’informer après la révélation de 12 cancers pédiatriques depuis 2015 sur ce secteur de Loire-Atlantique.
Plus de 600 personnes participent à la réunion publique organisée par l’Agence régionale de santé, qui va mener des études. L’atmosphère est empreinte d’une gravité intimidante pour le maire de la commune, Bernard Morilleau. « C’est un peu compliqué, reconnaît-il. J’ai rarement vu autant de gens et c’est un silence impressionnant. »
Faut-il déménager ?
Tout le monde n’a pas pu s’asseoir. Certains participants sont debout, d’autres écoutent la retransmission dans une salle attenante. L’assistance va poser des questions pendant près de trois heures, avec dignité, comme cette maman des Moutiers-en-Retz, à moins de 20 km de Sainte-Pazanne, dont la fille, adolescente, vient de guérir d’un cancer.
J’ai un autre enfant qui aujourd’hui a l’âge de ma fille quand elle est tombée malade, c’est-à-dire 13 ans.
L’inquiétude tenaille ces parents dont certains se demandent s’ils doivent déménager ou non. « Excusez-moi d’être abrupte, d’être pragmatique mais je pense qu’on a besoin de savoir. On fait quoi maintenant et après ? », s’exclame une participante. « On n’est pas face à une épidémie. C’est ça que je veux vous dire. Il n’y a pas de mesures de protection que vous pourriez prendre et que nous pourrions vous conseiller », lui répond un orateur.
À la recherche d’« une cause commune, locale »
Il faut surtout former les médecins du secteur, exige, la voix tremblante, une maman qui a perdu son enfant : « En tant que parent, on va attendre un mois pour voir un médecin. Il ne trouve que dalle. Il n’y pas une prise de sang, rien, et au bout d’un mois, l’enfant, il crève ! »…
Photo d’illustration : l’Agence régionale de santé a organisé une réunion publique le 4 avril 2019 après la révélation de 12 cas de cancers pédiatriques dans le secteur de Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique). (FRANCK DUBRAY / MAXPPP)