Il faut reconnaître au diable boiteux la pertinence de cette sentence lourde de sens : « Tout ce qui est excessif est insignifiant. » et il convient, à ce propos, de dire que l’héritier saoudien sabbataïste et ennemi de l’Islam vient d’en apporter la preuve une fois de plus. Comparer l’ayatollah iranien actuel à Hitler n’a aucun sens, ni historique ni encore moins politique. Il faut dire que ce monsieur bénéficie de l’appui total, inconditionnel et indéfectible de l’Occident, ce qui arrange grandement ses affaires, quoique, à l’évidence, on ne lui permettra jamais d’avoir sa bombinette. Certes, le ridicule ne tue pas, mais il rend quand même drôlement bête…
Il a également affirmé que si l’Iran se dotait de l’arme nucléaire, l’Arabie saoudite « ferait de même le plus rapidement possible »…
Assiste-t-on à une nouvelle course aux armements ? Interviewé ce jeudi par la chaîne américaine CBS, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a affirmé que si l’Iran se dotait de l’arme nucléaire, l’Arabie saoudite « ferait de même le plus rapidement possible ».
« L’Arabie saoudite ne veut pas se doter d’une arme nucléaire, mais si l’Iran développe une bombe nucléaire, nous suivrons la même voie le plus vite possible, sans l’ombre d’un doute », a déclaré le prince dans cette interview qui doit être diffusée dimanche dans son intégralité.
Une escalade verbale
Une escalade verbale qui s’est poursuivie lorsque l’homme fort de Ryad, qui doit rencontrer Donald Trump le 20 mars à la Maison Blanche, a fait un parallèle entre les ambitions territoriales du guide suprême iranien, Ali Khamenei, et celles d’Adolf Hitler. Il veut « créer son propre projet au Moyen-Orient tout comme Hitler voulait s’étendre en son temps. De nombreux pays dans le monde et en Europe n’ont pas réalisé à quel point Hitler était dangereux avant que se produise ce qui s’est produit. Je ne veux pas que la même chose arrive au Moyen-Orient », a dit Mohammed ben Salmane.
Une comparaison qui rappelle étrangement celle que le prince héritier avait faite, en novembre dernier, dans les colonnes du New York Times. « Nous avons appris de l’Europe que l’apaisement ne marche pas. Nous ne voulons pas que le nouvel Hitler de […]