Malheur à celui qui critiquera cette décision puisqu’il se retrouvera au tribunal dans les plus brefs délais. Ce que nous n’arrivons pas à comprendre c’est sa volonté de s’habiller en femme et de se faire appeler Madame alors que l’on nous explique à longueur de journée que tout ceci n’existe pas, ce n’est qu’une vue de l’esprit, des conventions sociales qui doivent sauter. Au contraire, ce monsieur transsexuel s’appuie sur les anciennes conventions pour venir embêter son monde ! En aucun cas les enfants ne doivent assister à ce genre de simagrées à l’école, ce n’est ni le moment ni le lieu ! On marche sur la tête.
Une chose est certaine, si vous laissez vos enfants poursuivre leur cursus à l’école de la république, non seulement ils sortiront quasiment illettrés incapables d’écrire et de lire correctement et certainement pas de compter mais en plus de cela, vos enfants seront « babylonisés ». Désolé de vous démoraliser, mais ils ont gagné, c’est trop tard, il faut quitter Babylone au plus vite.
En un week-end, il a changé de genre. Depuis mardi, un professeur de français se fait appeler « Madame » et porte des vêtements de femme.
L’établissement avait annoncé vendredi la nouvelle aux parents et aux élèves.
« La première fois qu’on le verra habillé en femme, ça nous fera bizarre. Mais on s’habituera petit à petit », réagissent deux élèves du collège de la Grange du Bois, à Savigny-le-Temple, à l’annonce du changement d’identité de genre de leur professeur de français*.
Suite à la demande de cet enseignant contractuel qui enseigne en classe de 6e et 4e, la cheffe d’établissement a contacté le rectorat de l’académie de Créteil et la direction départementale des services de l’Éducation nationale en début de semaine dernière afin d’obtenir leur accord.
La principale est intervenue auprès des élèves dans toutes les classes avant d’adresser un courrier à leurs parents vendredi dernier. « À partir de mardi, le professeur de français sera habillé en femme. Monsieur B… entame un processus de changement de genre pour devenir une femme. Il aimerait être appelé Madame et non plus Monsieur », précise la lettre.« Son professeur reste son professeur de français »
« On ne s’y attendait pas, ajoute une élève de 3e. Ma mère non plus mais elle ne semble pas contre. On a déjà un voisin qui se travestit et sort parfois dans la rue avec des vêtements de femme. Il a d’ailleurs marqué Monsieur ou Madame sur sa boîte aux lettres. »
« S’ils éprouvent le besoin d’en parler », élèves et parents sont invités à contacter le secrétariat de la principale, l’infirmière ou l’assistante sociale. « Je compte sur votre plus grande compréhension pour accompagner votre enfant au mieux et lui expliquer que son professeur reste son professeur de français », peut-on encore lire.Pas une première en Seine-et-Marne
Un enseignant transgenre du premier degré a déjà fait ce choix dans le département. Ses démarches administratives et médicales étaient terminées. Cet enseignant avait alors changé d’école à sa demande. Précisons que de nombreuses personnes transgenres font des transitions qui n’impliquent pas d’actes médicaux.
Cette fois-ci, le processus vient de débuter et la mention concernant le sexe n’a pas encore été modifiée à l’état civil. La désormais professeure de Savigny a annoncé la nouvelle à ses collègues la semaine dernière, avec beaucoup de simplicité. L’établissement s’attend à des débordements de la part d’élèves et a prévu d’adopter des réactions fermes.« Il doit mieux le vivre maintenant »
« Il devait se sentir mal dans sa peau et ne pas s’accepter en tant qu’homme. Parfois, les gens naissent homme mais se sentent femme. Il doit mieux le vivre maintenant », analyse une collégienne. « Sauf s’il se sent mal avec les nouveaux regards qu’il va croiser dans le collège ces jours-ci… », redoute une autre élève.
« Rien ne nous choque ; ni le sujet ni la circulaire. Il aurait cependant été plus judicieux d’attendre le début d’année », réagit-on à la Fédération départementale des conseils de parents d’élèves (FCPE77).* Le masculin est conservé uniquement pour une meilleure compréhension de l’article.
« L’Éducation nationale devait respecter ses droits »« Les personnes transgenres font partie de la diversité de la population. Il y a un certain nombre de personnes transgenres dans l’Éducation nationale, dont certaines ont effectué une transition alors qu’elles enseignaient. La discrimination à raison de l’identité de genre est inscrite au Code pénal (art. 225), de même que le droit au respect de la vie privée au Code civil (art. 9). Légalement et pratiquement l’inspection académique et le rectorat devaient respecter les droits de la professeure de français car il en va du respect de son identité de genre et de sa vie privée », analyse l’Association nationale transgenre.
« Le contenu qu’une personne souhaite donner à sa transition relève strictement de sa vie privée, en particulier en cas de recours à des actes médicaux. Si son état civil ne correspond pas à son identité de genre ici et maintenant, cela l’expose à des discriminations auxquelles il faut précisément répondre dans l’immédiat. Bien sûr, cela peut également être […]
Julie Olagnol – Marine Legrand – Le Parisien