On se demande bien à quoi vont bien pouvoir servir les dizaines de milliards d’euros de cadeaux offerts aux entreprises s’ils savent déjà que ça ne servira à rien vu que 90% des chômeurs actuels ne retrouveront pas de travail ! Mais bon, tout le monde fait semblant de travailler, d’agir…
Selon le FMI, une reprise de la croissance ne permettrait pas d’améliorer de façon pérenne, le retour à l’emploi d’une majorité de chômeurs.
Une demi-douzaine d’économistes internationaux du FMI, pilotés par Christian Mumsen, ont présenté mardi une note faisant état de l’impasse dans laquelle se trouve la France pour réduire le chômage, rapporte ce mercredi Le Figaro.
Ce document paraît dans un contexte social toujours très tendu, alors que le gouvernement doit annoncer mercredi le nombre des chômeurs à fin avril. L’optimisme qui a suivi les bons chiffres enregistrés en mars pourrait s’en trouver contrarié.
Des causes structurelles
Selon le groupe d’experts qui a passé 15 jours en France, les causes du chômage seraient essentiellement structurelles. D’après l’institution, sur les 10 % de chômeurs que compte l’Hexagone, 9 % n’ont aucune chance de retrouver un jour un emploi.
Les principales causes pointées sont le manque de qualification des chômeurs français et l’inadaptation de leur profil au marché de l’emploi. Un relèvement de la croissance resterait sans effet sur les chiffres du chômage, insiste le Fonds monétaire international.
Un marché du travail peu « adaptable »
Le FMI relève plusieurs autres facteurs d’inertie parmi lesquels une trop forte « centralisation des conventions collectives », « des procédures judiciaires longues et incertaines en matière de licenciement », un « accès relativement facile aux allocations-chômage » ou encore un « salaire minimum relativement élevé ».Des pistes de réforme
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Ouest France