Incroyable : ils ont installé des checkpoints à Paris pour filtrer les gens et comme par hasard, on peut passer du quai de Tel-Aviv à Gaza mais pas l’inverse ! Ce n’est pas un pays la France, c’est un cirque, une pitrerie gérée de main de maître par les sionistes ! Et tout ceci avec l’argent du contribuable car 500 CRS par jour ça coûte très très cher… L’image ci-dessous prouve qu’il est bien question de checkpoints à Paris car tout ce qui touche à l’entité sioniste scélérate est malsain, crée de l’insécurité et de la violence ! C’est ainsi depuis 60 ans et ce n’est pas près de se terminer car la construction de cette mascarade s’est faite sur des crimes et des vols. Toute la racaille sioniste mondiale ne pourra pas changer cette réalité, ne pourra pas imposer le désordre comme la Vérité ; c’est ainsi que le monde a été créé.
Après plusieurs jours d’échanges houleux entre politiques sur l’opportunité de consacrer, ou non, une journée de « Paris Plages » à Tel-Aviv, l’opération « Tel-Aviv sur Seine » s’est ouverte jeudi 13 août dans le calme, avec la plupart des transats vides entourés par près de 500 policiers, selon la préfecture. A la mi-journée, cette dernière n’avait signalé aucun incident. « Deux personnes [ont été] conduites au commissariat pour des vérifications »
Les renforts policiers, plus nombreux que les vacanciers, donnent une teinte absurde et oppressante à l’événement, dont l’accès nécessite de se faire fouiller.
« C’est aberrant »
Entre les forces de l’ordre, les politiques et les journalistes, on trouve malgré tout quelques vacanciers. « Je pensais retrouver l’ambiance de Tel-Aviv, la plage, la musique ; mais tout ce que je vois, ce sont des policiers et des barrières sur plusieurs mètres », regrette Michelle Alia, retraitée depuis trois mois. Elle reconnaît toutefois la nécessité du dispositif :« Après avoir entendu “mort aux juifs” quand j’habitais Sarcelles, je trouve ça normal qu’il y ait un tel dispositif de sécurité. Mais nous n’aurions pas eu besoin de ça s’il n’y avait pas eu une telle polémique. »
Les juifs militants présents s’accordent sur un point : la vision française de Tel-Aviv et d’Israël en général est injuste. « Il y a une distorsion entre ce qui se passe là-bas et ce qu’on raconte ici. On parle d’apartheid, c’est complètement faux », insiste Mme Alia. Une vieille femme, qui quitte l’événement, atterrée, lance : « C’est aberrant d’avoir besoin d’un tel sentiment de sécurité dès qu’on parle d’Israël. »
Gaza Plage
Pourtant, vers midi, la musique démarre et la joie de vivre commence doucement à prendre le dessus. Des visiteurs dansent et chantent en brandissant un drapeau israélien. La queue s’allonge devant le « food truck » pour déguster deux spécialités de galettes israéliennes baptisés « peace » et « love ». Une journée tout en ambivalence s’annonce.
A quelques mètres de « Tel-Aviv sur Seine », une autre opération apparaît. Baptisée « Gaza Plage », elle rassemble plusieurs dizaines de personnes venues manifester, après l’appel lancé par l’association Euro-Palestine, qui milite pour un boycottage économique et culturel d’Israël.
« Vous ne pouvez pas torturer et tuer puis venir faire la fête comme si de rien n’était, s’offusque Olivia Zémor, présidente de l’association, présente dans la foule. Après l’assassinat de quatre enfants sur la plage de Gaza l’année dernière, c’est une honte d’organiser [“Tel-Aviv sur Seine”] ! Puisque nous n’avons pas réussi à l’interdire, nous venons nous exprimer à côté. »
Rapidement, les policiers déploient un cordon entre les deux groupes. Comme le souligne un journaliste présent sur place, « il est possible de passer dans un sens, mais pas d’aller de “Gaza” à “Tel-Aviv” ». « On reconstruit un système d’apartheid sur les bords de Seine », se désole Fatima, jeune consultante, en observant ce barrage policier.
Francis, passant par là au cours d’un jogging, se dit abasourdi par la situation. « On donne une image déplorable de Paris aux touristes. On vit très bien entre plusieurs communautés en France, nous n’avons pas besoin de ce conflit ici », dénonce-t-il.
Du côté de « Gaza Plage », l’ambiance est bien plus militante que du côté israélien : distribution de tracts, de photos du bébé palestinien brûlé vif et de corps ensanglantés, panneau « Hidalgo sponsor de la colonisation »…
Fatima Zhora hèle les passants pour leur offrir des falafels faits maison. Retraitée, elle a prévu de rester toute la journée pour soutenir l’initiative. « On veut montrer qu’on existe, la Palestine est complètement oubliée », regrette-t-elle.
« C’est un choix de mettre Tel-Aviv à l’honneur tout en occultant la partie symbolique qu’elle a dans un pays qui se fait déchirer », dénonce avec véhémence Fatima, jeune Palestinienne de 30 ans. Elle fait mine de s’interroger : « On aurait fait “Berlin beach” en 1944 ? »
Amélie Petitdemange