Un festival qu’on va encore qualifier du doux nom de manifesation culturelle alors qu’il s’agit d’une entreprise diabolique visant à banaliser des pratiques sexuelles hors du commun, sortant du cadre naturel et à contaminer le plus grand nombre possible de jeunes gens. Les organisateurs ne s’en cachent pas puisqu’ils se réjouissent de bousculer les usages et de déranger la société. C’est même leur but principal. Nous assistons à la concrétisation d’un projet social fondé sur le rejet de tout ordre moral et de toute spiritualité. Pendant ce temps et pour endormir son monde, NVB dit à qui veut l’entendre que la théorie du genre n’existe pas…
Désir… Désirs est l’un des premiers festivals de cinéma à avoir abordé les questions de genre. Pour sa 22 e édition, il est plus que jamais en première ligne.
C’est Philippe Peyrol, le président des cinémas Studios, qui est à l’origine de ce rendez-vous de début d’année. Vingt ans après, l’équipe organisatrice s’est beaucoup renouvelée. Le noyau dur du festival est une poignée de jeunes gens, engagés et fiers de pouvoir présenter la 22e édition de Désir… Désirs.
Festival de découvertes
« Nous voulions que le festival soit ouvert le plus possible sur différents thèmes, différents supports et différentes disciplines », expliquent Claire et Romain, deux piliers de l’équipe. Du visionnage des nombreux films qu’ils sont allés chercher ou vus dans d’autres festivals, ils ont retenu une vingtaine de films : longs, moyens et courts sont présentés, tout comme des documentaires. « Le choix n’a pas été simple, ajoute Claire. On a fait un bon compromis, je pense, entre se faire plaisir à soi, appréhender les attentes du public mais aussi bousculer les habitudes. »
Car, avant toute chose, Désir… Désirs est « un festival de découvertes. Il y a des films grand public et des œuvres plus personnelles, plus indépendantes, plus choc, peut-être », reprend Romain. Les sexualités sont encore aujourd’hui des sujets brûlants. On l’a vu récemment avec le mariage pour tous et, encore aujourd’hui avec la gestation pour autrui (GPA). « Effectivement, ces sujets ne sont pas anodins. Nous avons dû retirer de la programmation le film « Born this way » dans lequel s’exprimaient des homosexuels camerounais. Leurs vies étaient en danger. Si nous dérangeons, tant mieux. Cela veut dire qu’il y a encore des choses à bousculer et qu’il faut échanger. Désir… Désirs est un festival d’échanges. »
- Source :
http://www.lanouvellerepublique.fr/
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