Nous voici là encore avec un présumé terroriste au CV psychiatrique extrêmement lourd qui va allonger la liste des membres du Gang des camisoles ! Ce monsieur a tout de même tué sa propre mère ainsi que sa sœur avec lesquelles il était semble-t-il en conflit pour une histoire d’héritage et ces dégénérés de Daech ont revendiqué cet acte de barbarie ! Encore un grand guerrier djihadiste qui s’est illustré par son courage en s’attaquant à 2 pauvres femmes !
Les islamophobes pathologiques vont se jeter sur l’occasion pour appuyer encore plus leur propagande. 50 expertises psychiatriques et ordonnances médicales ne suffiront pas à les convaincre.
Un homme a tué sa mère et sa soeur et a grièvement blessé une passante avec un couteau, jeudi 23 août, à Trappes (Yvelines).
L’assaillant a été abattu par la police. Voici ce que l’on sait de cette attaque.
L’assaillant a tué sa mère et sa sœur
Vers 9h30, jeudi 23 août, Kamel Salhi, né en 1982, a grièvement blessé une passante et tué deux membres de sa famille, sa mère et sa sœur, dans la ville de Trappes (Yvelines). Selon plusieurs témoins, l’homme aurait ensuite crié « Allah Akbar !» et s’est retranché dans un pavillon, situé rue Camille-Claudel. L’habitation « appartenait à sa mère », a expliqué Gérard Collomb.
« Il est ressorti avec un couteau et malgré les sommations des policiers, (…) il a continué à s’avancer (…) donc les policiers ont tiré et l’auteur du crime est décédé », a poursuivi le ministre de l’Intérieur.
Il a été condamné pour « apologie du terrorisme »
Kamel Salhi, âgé de 36 ans, était fiché S et également fiché au FSPRT, le Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, a expliqué Gérard Collomb. Différent de la fiche S, ce fichier a été créé en mars 2015 pour recenser les individus exclusivement identifiés comme des radicaux islamistes, signalés par les services de renseignement, les préfectures et des particuliers. Il a par ailleurs été condamné en 2016 pour « apologie du terrorisme ».
Il présentait des « problèmes psychiatriques importants »
Pour autant, malgré ses antécédents islamistes, Gérard Collomb présente le tueur comme un homme ayant plutôt un profil de « déséquilibré » que « quelqu’un d’engagé, et qui pourrait répondre aux ordres et aux consignes d’organisations terroristes, et de Daesh en particulier ». « Le criminel avait des problèmes psychiatriques importants », a expliqué le ministre de l’Intérieur. Il était « connu des services de police pour être fragile psychologiquement et avoir déjà eu des problèmes de couple », a expliqué à franceinfo le directeur de cabinet du maire de Trappes, Rogatien Bouchereau.
L’État islamique a revendiqué l’attaque, mais la qualification terroriste n’est pas retenue
L’État islamique a revendiqué l’attaque, via son organe de propagande, mais il pourrait s’agir d’une revendication « opportuniste » (comme ce fut le cas notamment après la tuerie de Las Vegas, aux États-Unis, en octobre 2017).
Pour l’heure, la qualification terroriste n’a pas été retenue par les autorités, a annoncé Gérard Collomb. Le parquet de Paris confirme à franceinfo qu’il « ne s’est pas saisi à ce stade” de l’enquête, mais qu’il suit « de très près les premières investigations en observateur », tout en précisant que « le procureur [François Molins] est sur place avec des membres de la section antiterroriste ».
France TV Info