

Un certain communautarisme iranien
La physionomie iranienne, en matière de vote électoral, ressemble à la Chine qui envoie, surtout de Shanghai une poignée de députés élus à l’Assemblée du peuple sur une base communautaire juive identifiée à une minorité nationale : ainsi les Chrétiens iraniens sont-ils Arméniens, cette dernière nation se partageant entre musulmans sunnites et chiites d’une part et orthodoxes de l’autre.
Cette physionomie particulière donne du poids à l’autonomie de ces sphères socio-économiques et une sorte de défense de leurs intérêts peut s’opposer à la ligne générale de ce concept politique d’Iran, lien de peuples ou ethnies, dont la plus importante est la persane, la seconde la turkmène etc. avec néanmoins un avantage à la communauté juive groupée autour de la synagogue comme il se voit dans les dernières élections non encore terminées où les Iraniens de confession juive ou israélite identifient l’expression de leur devoir civique au bâtiment de la synagogue.
Parmi les monuments de ce judaïsme iranien, fort important et qui a la tolérance ethnique de distiller et de vendre de l’alcool, sorte de vodka ravageuse introduite par l’immigration polonaise en 1941 accompagnant les troupes soviétiques envahisseuses (Begin en faisait partie et à gagné les colonies sionistes du mandat britannique en traversant l’Iran en uniforme de l’armée rouge), se trouve le faux monument dit tombeau d’Esther. Imaginez la récitation du livre des sorts ou Pourim en Iran ! C’est le monde comme il va !
Begin en faisait partie et à gagné les colonies sionistes du mandat britannique en traversant l’Iran en uniforme de l’armée rouge.
S’agit-il d’une coutume ou de l’enracinement économique d’une pratique faisant que tel député juif du Masjid se retrouve à Londres, avant de pouvoir, comme il est régulièrement connu du peuple, de l’opinion publique plus précisément, séjourner dans cette terre d’accueil et de spoliation qu’est l’entité sioniste.
À cet égard, le manque de vigilance économique frôle l’inconscience et un juriste téhéranais me signalait une frange importante de la population non précisée qui avait organisé une sorte de marché noir pour détourner les effets du blocus financier externe. Comme iranien de base, musulman de plusieurs confessions ou chrétien orthodoxe, avez-vous la même possibilité de faire transiter de l’argent qu’une autre communauté s’appuyant sur la colonie proche-orientale ? Et ceci vaut en temps de paix comme autrefois en temps de guerre longue imposée soit, mais alimentée des deux côtés par les marchands d’armes !
On dit que le marxisme a encore des sympathies, tout comme le positivisme à l’université, soit, et combien fructueuse pour la jeunesse iranienne séduite par la BBC londonienne, de lire du même Marx, qui en Iran n’eût pas voté dans une synagogue, car il était chrétien protestant, et eut une excellente note en religion au baccalauréat, à l’
Abitur !
Nul doute que l’égalité constitutionnelle en Iran ne puisse faire peser dans la même balance financière Arméniens chrétiens qui ont leur marché, Musulmans qui versent leur sang et d’autres qui imitent la manière commune de de se vêtir, mais disposent de mises d’as dans leur jeu ; voter et prier peuvent se confondre, mais non pas les moyens de cette puissance invisible, cette Cavalerie Saint George par laquelle la City de Londres remportait les batailles.
Articles similaires