McKinsey avait été condamné dans cette même affaire à payer une très grosse somme de près d’un demi milliard de dollars. Aujourd’hui c’est une filiale de Publicis qui est condamnée à verser 350 millions de dollars pour avoir fait la promotion d’un des poisons les plus mortels de l’histoire de Big Pharma, l’opioïde de synthèse de Purdue Pharma, l’OxyContin (famille Sackler). Il est question dans ce scandale sanitaire historique de près de 700 000 morts entre 1999 et la fin des années 2020 ! Un véritable carnage, un génocide pharmaco-chimique réalisé avec la complicité de médecins totalement incompétents et d’une industrie vorace. Sans oublier bien entendu des cabinets d’avocats et des lobbyistes dynamiques et agressifs pour que l’entreprise continue de massacrer la population américaine en toute sécurité.
Faut-il rappeler que Publicis est présent dans le monde entier, c’est une des plus grandes agences de publicité au monde avec 100 000 salariés. Elle appartient entre autre à… Élisabeth Badinter !
Comme toujours, étant donné qu’il n’y a plus de justice, cette multinationale va signer un gros chèque qui ne représente pas grand-chose par rapport à son chiffre d’affaires, ainsi personne ne sera mis en prison malgré les 700 000 victimes décédées et des centaines de milliers d’autres victimes dont des familles décimées ! Très curieux sens de la justice que celui de faire payer des grosses sommes pour faire cesser les poursuites judiciaires ! Cependant, si vous grillez un feu rouge, la sanction est immédiate. Une chose est certaine, il n’y a plus de civilisation en Occident, c’est le chaos.
“Pendant une décennie, Publicis a aidé des fabricants comme Purdue Pharma à convaincre les médecins de sur-prescrire des opiacés, a relevé Letitia James, affirmant que l’agence de publicité a créé des prospectus décrivant l’OxyContin comme un traitement “sûr et incapable d’entraîner un usage abusif”.
Une filiale du géant français de la publicité Publicis va payer 350 millions de dollars (soit environ 320 millions d’euros) aux Etats-Unis pour son rôle dans la crise des opiacés dans le pays, a annoncé jeudi 1er février la procureure de l’Etat de New York. Il s’agit de la première agence de publicité à conclure un accord avec la justice pour son rôle dans la crise des opiacés, a précisé le bureau de Letitia James sur son compte X (ex-Twitter).
La totalité des Etats ainsi que plusieurs territoires américains vont percevoir une part de l’indemnisation fixée dans le cadre d’un accord avec Publicis Health, d’après la décision consultée par l’AFP. “Pendant une décennie, Publicis a aidé des fabricants comme Purdue Pharma à convaincre les médecins de sur-prescrire des opiacés, a relevé Letitia James, affirmant que l’agence de publicité a créé des prospectus décrivant l’OxyContin comme un traitement “sûr et incapable d’entraîner un usage abusif”.
Publicis ne reconnait aucune faute
Publicis Health a publié dans la foulée un communiqué, précisant que les activités concernées avaient été réalisées par l’agence Rosetta, rachetée en 2011 et fermée il y a dix ans. “Cet accord de règlement nous permet de clore trois années de discussions et se conclut par un paiement net de 148 millions d’euros”, a-t-elle ajouté, soulignant qu’il ne représentait pas une reconnaissance de faute ou de responsabilité.
Le laboratoire Purdue produit le médicament antidouleur OxyContin, dont la surprescription est généralement considérée comme étant le déclencheur de la crise des opiacés aux Etats-Unis. Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies, plus de 700 000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise d’opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale.