Alors que cette pratique barbare, que Satan lui-même n’aurait pu imaginer, est extrêmement choquante et démontre à quel point la société moderne occidentale progressiste est à la dérive, la secrétaire d’État à la transition écologique d’Emmanuel Macron, Brune Poirson, nous explique qu’elle est indispensable pour la recherche ! Les responsables politiques avaient pourtant affirmé, il y a peine quelques semaines, après leur défaite cinglante face au Rassemblement National (ex-Front National), qu’ils allaient entamer un virage écologique ! Mais il est vrai que « de la parole à l’acte, il y a un long chemin », dit le proverbe ibérique ; un chemin que les hommes politiques empruntent rarement, voire jamais !
L’association de défense des animaux L214 a diffusé une vidéo pour dénoncer cette pratique, qui sert à déposer des échantillons d’aliments dans l’estomac de ces animaux ou y faire des prélèvements.
La pose de hublots sur la panse de vaches à des fins de recherche est « choquante » mais « utile » pour la science, en attendant de trouver d’autres méthodes. C’est ce qu’a estimé, vendredi 21 juin, la secrétaire d’État à la Transition écologique, Brune Poirson.
Ce procédé, la fistulation, sert à déposer des échantillons d’aliments dans l’estomac de ces animaux ou y faire des prélèvements. Jeudi, l’association de défense des animaux L214 a diffusé une vidéo pour dénoncer cette pratique, filmée dans un centre de recherche du groupe agroalimentaire Avril, dans la Sarthe.« Mieux encadrer ces pratiques »
« C’est choquant », mais « ce sont des pratiques scientifiques et qui ne font pas souffrir l’animal. On en est sûr car on sait mesurer le stress chez les animaux », a assuré Brune Poirson, invitée sur la chaîne Public Sénat. « C’est utile, parce que nous avons besoin de la science », a-t-elle insisté, tout en estimant qu’il faudrait « mieux encadrer ces pratiques-là » et développer des alternatives. « L’Inra [Institut national de la recherche agronomique] y travaille déjà (…) et j’espère qu’il pourra rendre des conclusions avant 2025 », a-t-elle ajouté.
Photo d’illustration : Brune Poirson quitte l’Elysée à Paris, le 3 juin 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)