Voici encore la preuve que le gouvernement français roule pour Big Pharma et qu’il n’en a que faire des petits laboratoires français qui, pourtant, fabriquent des vaccins qu’ils exportent à l’étranger. Systématiquement, Olivier Véran met des bâtons dans les roues des entrepreneurs français, que ce soit au niveau des tests, des vaccins, des masques, des essais sur les traitements possibles…
Aux côtés des cadors de l’industrie pharmaceutique, des laboratoires plus modestes, notamment français, s’emploient à produire un vaccin.
Parmi eux, Valneva, une biotech franco-autrichienne qui travaille sur un projet qui bénéficiera … aux Britanniques.
Dans la course aux vaccins, il y a les géants pharmaceutiques mais aussi de petits laboratoires français de biotechnologie, comme Valneva, basé à Nantes. « On a commencé à travailler courant mars-avril sur ce vaccin, c’est à ce moment-là qu’on a reçu le premier échantillon. On est en phase 1-2, donc on est en test chez l’homme actuellement », indique au micro de TF1 Fabienne Guéhenneux, responsable de site au laboratoire Valneva de Saint-Herblain, en Loire-Atlantique.Si cette biotech franco-autrichienne, qui a récemment annoncé avoir initié la production de son candidat-vaccin contre le Covid-19, a réussi à s’imposer dans la course, c’est parce qu’elle est massivement financée, non pas par l’État français mais par l’État britannique. Un investissement à hauteur de 470 millions d’euros pour leurs essais cliniques, alors que le site de production se situe en Écosse. Nous avons contacté plusieurs gouvernements, le Royaume-Uni a répondu le plus rapidement”« Nous avons contacté plusieurs gouvernements quand nous avons annoncé le lancement de notre vaccin puisque les financements étaient absolument nécessaires. Il se trouve que le Royaume-Uni a répondu le plus rapidement », indique Franck Grimaud, directeur général du laboratoire Valneva. Les 60 millions de doses de vaccin produites, qui seront livrées en octobre prochain si tout va bien, serviront donc à vacciner les Britanniques.Moins de dix kilomètres plus loin, toujours dans la périphérie de Nantes, le laboratoire en biotechnologie OSE Immunotherapics travaille également sur un vaccin, néanmoins différent que celui développé par Valneva. « Nous travaillons sur un vaccin multi-cibles, on a anticipé dès le début que le virus peut évoluer et muter », souligne Nicolas Poirier, directeur scientifique du laboratoire OSE Immunotherapics. Contrairement à Valneva, OSE Immunotherapics a bénéficié d’un coup de pouce de l’État français, de l’ordre de 5,2 millions d’euros. « On s’est engagés à rembourser l’État, éventuellement en doses et en priorité à la France », ajoute Nicolas Poirier. Encore en phase pré-clinique, le vaccin de ce laboratoire ne sera disponible qu’à partir de 2022, à condition de trouver encore plusieurs centaines de millions d’euros d’ici là.« C’est possible si on a un soutien nouveau, soit de la part du gouvernement français, soit de l’Union européenne ou encore via des partenariats avec de grands industriels », conclut le directeur scientifique du laboratoire OSE Immunotherapics. À titre de comparaison, les États-Unis ont déjà investi plus de 10 milliards d’euros dans les laboratoires de recherche de vaccins anti-Covid-19.