C’est à ce genre d’impair et de dérive qu’expose l’état d’urgence, car on agit dans la précipitation sans faire preuve du moindre esprit critique ni de discernement. Et dire que c’est parti (au moins) pour 3 mois !
À la suite des attentats de Paris, l’État d’urgence décrété par le gouvernement entraîne une véritable paranoïa anti-“djihadistes”. Et pour cause, les différentes perquisitions administratives ne sont plus à prouver, mêlant violence et avilissement à l’encontre des musulmans sans défense, dont leur croyance et leur pratique suffisent pour être catalogué de vulgaire criminel.
Toutefois, les musulmans ne semblent pas être seuls à subir ce genre de pression.
Les erreurs grotesques commis par les forces de l’ordre sont infinies. Depuis le 16 novembre, Mickaël, trentenaire et se décrivant comme un catholique pratiquant, a été accusé par les services de renseignements comme étant « proche des milieux salafistes ».
La police, consciente de sa grossière erreur, l’a aussitôt reconnue, mais cela ne suffira pas. Mickaël, connu pour vol, et terriblement choqué par cette accusation à tort, est dorénavant assigné à résidence.
Farah B
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