À l’occasion de la sortie de son dernier livre, Terrorisme, face cachée de la mondialisation (parution le 18 novembre), et de sa présence au SILA (salon international du livre d’Alger), Richard Labévière nous livre ici une analyse intéressante sur la situation syrienne. Il est question aussi de la propagande occidentale, de l’histoire des 25 dernières années de terrorisme mondialisé et de la nécessité de ce dernier dans la construction de la “mondialisation” actuelle. À voir et diffuser au plus grand nombre.
Le terrorisme tue. Il produit émotions, compassions, malentendus et contresens. Il s est installé au coeur même de nos sociétés comme une fatalité. De la petite délinquance à la grande criminalité, il est devenu le stade suprême de la mondialisation. À l appui d informations inédites et exclusives, Richard Labévière remonte aux causes du phénomène. Il décrit les impasses de la « guerre contre laterreur », le cynisme mercantile des pays occidentaux envers les pétromonarchies, la désinformation de médias voyeurs qui basculent dans la propagande et les fadaises d improbables experts.
Aujourd hui, l Arabie saoudite demeure l’un des principaux financiers de l Islam radical, qui tue non seulement dans les pays occidentaux, mais aussi et surtout dans le monde arabo-musulman. Ce scandale perdure en toute impunité depuis plus de trente ans, parce qu il engraisse marchands de canons et autres prédateurs. Le terrorisme profite aussi d une révolution numérique dont personne ne maîtrise les effets et qui échappe au contrôle des États. Il s agit ici de comprendre de quoi est faite la matrice qui engendre la terreur, de transformer l’irrationalité de l’émotion en entendement, de se donner les moyens de savoir. Après plus de vingt ans de reportages de terrain, d’enquêtes et d analyses, Richard Labévière démonte les rouages du terrorisme moderne et avance plusieurs propositions pour en combattre la fatalité.