En réalité, Google a le pouvoir d’interdire toute vidéo pornographique ou violente, mais fait le choix de ne pas le faire ! Observez la rapidité de réaction de Google pour censurer les vidéos pornographiques ou les remettre en ligne : 3 jours ! Bref, tout est sous contrôle, dormez trenkil…
La multinationale ne censurera finalement pas Blogger. Mais une autre initiative inquiète
Google est certes une multinationale de plus de 50 000 employés. Mais c’est surtout une entreprise qui sait encore réagir de manière extrêmement rapide lorsque l’une de ses décisions suscite l’ire de ses utilisateurs. On le concède volontiers, l’enjeu était ici mineur: le 24 février, Google décidait de mettre en mode «privé» le contenu à caractère pornographique se trouvant sur sa plateforme ouverte Blogger. Face au déluge de critiques reçues – de nombreux internautes s’insurgeant contre cette censure brutale –, il n’aura fallu que trois jours pour que la firme décide d’annuler sa décision.
S’il faut saluer la rapidité avec laquelle Google a réagi – peu de ses concurrents peuvent se targuer d’une telle célérité –, cet éclat ne doit pas faire oublier la toile que ne cesse de tisser la société sur le Net. Toujours la semaine passée, des sites spécialisés notaient que Google, parmi les centaines de tests pratiqués en permanence, avait commencé à afficher un nouveau bouton à côté de certains résultats de recherche. Sur ce bouton, rouge, figure la mention «slow» en blanc, de manière à indiquer à l’internaute que le site sur lequel il pourrait cliquer sera difficile d’accès. La page pourrait se charger lentement et les serveurs être vite saturés. Fait amusant, plusieurs de ces boutons faisaient référence à… des sites de Google (YouTube, Google Scholar). Mais plus globalement, cette volonté d’indiquer à l’internaute ce qui est bon ou pas pour lui interroge sur la puissance de Google.
- Source :
http://www.letemps.ch/
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