La colère est en train de gronder chez les chauffeurs Uber un peu partout dans le monde car ils se sont rendu compte que le système proposé n’est rien d’autre qu’une tyrannie qui les met en esclavage. Le plus humiliant reste le système de notation totalement arbitraire qui peut ruiner un chauffeur et le priver de ses revenus malgré un investissement initial important.
Il serait temps que ces chauffeurs créent des applications alternatives afin de faire concurrence à ce mastodonte sans foi ni loi.
Les chauffeurs Uber mécontents de leur situation à Genève, ils dénoncent une précarisation galopante, ils s’estiment pris au piège par une publicité avantageuse mais irréaliste sur le terrain.
Ils sont allés dire leur mécontentement dans les bureaux genevois de la start-up américaine cet après-midi.
Absence de numerus clausus, examens qui ne sont pas assez sélectifs, trop de chauffeurs pour un gâteau qui s’amenuise, tva à leur charge, et 27% de commissions reversées, sans compter les radiations de l’application à cause des notes des clients
Contactée, la direction d’Uber nous précise par communiqué qu’elle reste à l’écoute de ses chauffeurs et que depuis juin 2018, suite à des discussions avec les chauffeurs partenaires de Lausanne et Genève, une augmentation du prix des courses à hauteur de 10% a eu lieu dans ces deux villes.
Gilles Miélot
« J’aurais de la peine à limiter le nombre de chauffeurs », Mauro Poggia répond aux demandes des chauffeurs.