Toujours fidèle à lui-même, un traître dans l’âme. Il sait tout mieux que tous : politique, religion, économie, société… C’est le plus fort ! À moins qu’il n’ait des choses à se reprocher qui le conduisent à se rapprocher du régime criminel algérien comme par exemple la condamnation pour avoir battu son ex-épouse !
L’islamophobe Kamel Daoud, atteint du complexe de colonisabilité, incapable de défendre la liberté d’expression et de condamner l’emprisonnement d’un journaliste algérien, finira dans les poubelles de l’histoire avec ses amis parisiens du Point, les islamophobes BHL…
Ce samedi 17 octobre, le célèbre écrivain algérien Kamel Daoud a répondu à toutes les critiques qui lui ont été formulées en raison de ses positions récentes sur le Hirak, le mouvement populaire algérien qui réclame le départ du régime et un changement démocratique.
Invité par la radio Française France Culture, Kamel Daoud a expliqué ce samedi matin qu’il n’a pas pris ses distances vis-à-vis du Hirak, mais qu’il se méfiait des révolutions virtuelles qui ne proposent aucune alternative politique.
Pour Kamel Daoud, faire la révolution ne consiste pas à « écrire des tweets et des posts ». « ll faut aller vers la rue, le réel. La politique, pour moi, c’est négocier. Je ne suis pas pour les ruptures violentes : la vérité a besoin de radicalité, mais jusqu’à un certain point. Au-delà, ce sont des postures », a expliqué encore Kamel Daoud sur France Culture pour parler de l’inefficacité actuelle du combat mené par certains activistes du Hirak face au régime algérien qui verrouille entièrement le pays tirant profit de la pandémie du coronavirus COVID-19.
« La révolution n’est pas une parade numérique. Le plus important n’est pas de convaincre les médias étrangers mais le père ou la mère du fond du pays », a encore relaté Kamel Daoud qui insiste énormément sur la nécessité de faire de la politique au lieu de répéter des « slogans creux qui ne veulent absolument rien dire ». « Le plus important est de faire de la politique, de frapper aux portes des citoyens et d’occuper les cafés pour convaincre les gens. Les Algériens ont peur des slogans violents qui rappellent la Libye, la Syrie ou l’Irak », a enfin affirmé Kamel Daoud d’après lequel le « dégagisme radical » prôné par certains animateurs du Hirak est très dangereux et n’apporte aucune solution aux problèmes du pays.
17 octobre 2020