Comment un membre du parti du FLN peut-il oser affirmer être utile à son pays alors qu’une seule et unique option s’impose à lui, se cacher pour l’éternité ! N’a-t-il pas honte d’avoir appartenu à une organisation de malfaiteurs qui a détruit l’Algérie ? Ce comportement culotté à la de Rugy est la cause des malheurs des peuples.
L’ancien président de l’APN, Karim Younès, a affirmé hier, mardi 16 juillet, qu’il est disponible pour faire partie de la Commission du dialogue national.
L’ancien cadre du FLN s’est exprimé sur sa page Facebook pour annoncer qu’il a été sollicité pour cette mission.
Karim Younes a expliqué sa démarche par la nécessité d’être au service du pays. « Puis-je alors me dérober de ce que l’on ne peut considérer que comme un devoir national » a-t-il écrit avant d’ajouter : « c’est pourquoi, j’ai pris la résolution de faire appel à mes contacts habituels pour parachever la réflexion et m’aider à suivre une démarche qui pourrait être bénéfique pour tous ». L’ancien président de l’Assemblée populaire nationale a souligné dans son message que sa disponibilité est une réponse à la présidence de l’État « des échos des milieux politiques laissent penser que la présidence de l’État semble avoir entendu le message de la volonté du peuple ». Néanmoins, il insiste sur la nécessité de répondre à certaines préoccupations des populations « bien entendu, des préalables intangibles sont avancés sans quoi rien ne pourra se faire ».
Composante de la commission et représentativité populaire
« Le cadre du dialogue recherché entre les enfants de la patrie doit impérativement s’inscrire dans l’esprit des revendications légitimes des millions d’Algériennes et d’Algériens qui sont sortis dans la rue pour exprimer leur colère et leur désir de changement, sans quoi tout est voué à l’échec », a-t-il souligné.
Karim Younes a tenu à préciser, qu’il fait partie des scientifiques, des constitutionnalistes de renom, des hommes de droit, des femmes et des hommes de la société civile qui partagent avec lui cette conviction et « en font même une condition Sine qua non ». Il a estimé que « l’approche de ces hommes et femmes de cœur consiste à donner un sens aux revendications, plusieurs fois réitérées par les manifestants à travers la révolution pacifique » et « il n’est pas dans leurs intentions d’être les représentants du mouvement ni avoir la prétention de s’autoproclamer ses porte-paroles ».
Photo d’illustration : Karim Younès se dit prêt pour une mission de médiation
17 juillet 2019