Nous avons déjà le désastre sanitaire des 70.000 morts survenant chaque année aux USA à cause de l’OxyContin, un antalgique opioïde. Il faut savoir que la France prend le même chemin avec l’augmentation des prescriptions de ces médicaments très dangereux, pour des douleurs qui ne nécessitent pas cette classe de médicaments.
Il ne s’agit pas de cesser toute prescription d’antalgiques opioïdes quand ceux-ci sont justifiés pour soulager un patient qui souffre, mais d’éviter de les banaliser, et en particulier d’éviter de commencer à la légère un traitement en réalité parfois lourd de conséquences.
De 2004 à 2017, l’évolution globale de la prescription des opioïdes en France a été marquée par une baisse, liée au retrait du dextropropoxyphène en 2011, plus de 40 ans après sa mise sur le marché. Mais les prescriptions d’autres opioïdes ont plus que doublé.
Le tramadol était le plus prescrit en 2017 parmi les opioïdes faibles (tramadol, codéine, poudre d’opium). Les prescriptions d’opioïde fort (morphine, fentanyl, oxycodone) ont fortement augmenté en dix ans, en particulier celles d’oxycodone.
Les opioïdes faibles sont eux aussi associés à un risque de surdose et de dépendance. Certains patients s’avèrent dépendants aux opioïdes après une prescription à visée antalgique, sans antécédent d’usage de drogue.
Le nombre d’hospitalisations et de morts liées à une intoxication par opioïde a significativement augmenté depuis 2000, sans atteindre l’ampleur de la crise constatée aux États-Unis d’Amérique.
L’augmentation de la prescription d’antalgiques opioïdes tient probablement à une meilleure prise en compte de la douleur. Des pratiques de promotion sont aussi avancées pour expliquer la hausse des prescriptions d’opioïdes en France, comme aux États-Unis.
Soignants et patients ont intérêt à mettre en balance, à chaque utilisation, le bénéfice et les dangers de ces antalgiques, y compris ceux dits faibles. Les traitements antalgiques autres que médicamenteux sont une option à envisager, pour éviter l’opioïde ou en réduire les prises.
Les infirmiers, pharmaciens, kinésithérapeutes et acteurs du champ médico-social ont aussi un rôle à jouer dans la prise de conscience par le patient d’une éventuelle dépendance.
1er juillet 2020
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