Alors que la piste terroriste n’est plus privilégiée dans l’affaire de l’attentat de Paris qui a fait quatre morts ainsi que l’assaillant, les médias nationaux évitent d’en parler. Pourtant, l’expert en terrorisme Jean Charles Brisard a twitté le 28 octobre dans la soirée – cf. ci-dessous – et toute l’intelligentsia parisienne a certainement lu son post.
Monsieur Salim Laïbi avait réalisé une vidéo concernant cette affaire en expliquant que le profil de l’assaillant correspondait plus à un coup de folie qu’à autre chose. Il a eu encore une fois raison. D’ailleurs, absolument aucune donnée compromettante ou secrète n’a été envoyée nulle part, il n’y a eu aucune allégeance ni revendication. Il s’agit plutôt d’un « délire mystique et suicidaire » suite à un conflit avec sa hiérarchie dans son milieu professionnel qui semble-t-il n’hésitait pas à se moquer de son handicap selon certains témoignages.
Malgré ça, les politiques et les médias continuent de faire croire que c’est un attentat terroriste islamiste car il va être compliqué pour eux de reculer maintenant après autant d’accusations sans fondement.
https://www.youtube.com/watch?v=tHW6a-Fqh0g
Elles sont censées mettre en lumières les dysfonctionnements internes qui ont conduit au drame. Les auditions menées par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale démarrent ce mercredi avec à 15h le préfet de police Didier Lallement, suivi de sa directrice du renseignement (à huis clos). Le 3 octobre dernier, Mickaël Harpon, un informaticien de 45 ans employé depuis 2003 à la Préfecture de police de Paris, y tuait trois policiers et un agent administratif, avant d’être abattu. Un autre agent avait par ailleurs été blessé.
Bien que l’attaque au couteau évoque toujours le geste d’un djihadiste, à ce jour aucun élément ne permet d’affirmer qu’il s’agissait d’un acte terroriste, selon une source proche du dossier. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les différents services antiterroristes chargés de l’enquête judiciaire. Une position également évoquée ce mardi par le directeur du Centre d’analyse du terrorisme, Jean-Charles Brisard…