C’est tout de même extraordinaire d’oser une telle critique surtout quand on est à la tête du plus grand État criminel de tous les temps. En dehors du fait que ce comportement n’est pas du tout diplomatique et que son pathétique président, amateur d’actrices pornographiques, venant de s’illustrer par de nombreux parjures, comment peut-il avoir le culot de dire une chose pareille, aussi insensée ?
Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a déclaré dimanche que l’Iran était « dirigé par quelque chose qui ressemble plus à une mafia qu’à un gouvernement ».
Il estime qu’un vaste système de corruption prévaut parmi les dirigeants iraniens.
Selon Mike Pompeo, le président iranien Hassan Rohani et le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif sont les hommes de paille de l’escroquerie internationale menée par le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei.
« Ils doivent payer chèrement pour leurs décisions », a-t-il dit lors d’une allocution en Californie devant une majorité de citoyens américains d’origine iranienne.
Ces propos surviennent au moment où l’administration Trump a lancé, selon plusieurs représentants américains, une offensive médiatique pour attiser la contestation en Iran et pour accentuer la pression sur Téhéran afin qu’il mette fin à son programme nucléaire et cesse des activités jugées déstabilisatrices au Proche-Orient.
Les États-Unis vont accroître dans les prochains mois les pressions économiques sur l’Iran après que le président Donald Trump eut annoncé début mai son retrait de l’accord international de juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien. Il avait permis la levée progressive des sanctions commerciales en échange d’une limitation des activités sensibles de Téhéran.
Washington a menacé depuis d’imposer des pénalités financières aux pays qui continueront à importer du pétrole iranien après le 4 novembre.
Mise en garde du président Rohani
Hassan Rohani a demandé dimanche à son homologue américain Donald Trump de renoncer à sa politique hostile à l’encontre de Téhéran en le prévenant qu’une guerre avec l’Iran serait « la mère de toutes les guerres », selon des propos rapportés par l’agence semi-officielle Isna.
« Vous n’êtes pas en position d’inciter le peuple iranien à se soulever contre les intérêts et la sécurité de l’Iran », a-t-il dit dans un discours devant des diplomates iraniens, en allusion aux propos de Donald Trump et d’autres responsables américains appelant de leurs voeux un soulèvement du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs.
Samedi, le guide suprême de la Révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, lui a apporté son soutien sur ce point. Il s’en est aussi pris à la parole « sans valeur » des États-Unis après la dénonciation par Donald Trump de l’accord sur le nucléaire de 2015 et a exclu toute nouvelle négociation avec Washington.
L’administration américaine a nié avoir adopté une stratégie de changement de régime en Iran.
Il appartient au peuple iranien de définir la direction du pays, a dit dimanche Mike […]
Ici Radio Canada / Reuters