Après l’épisode hors sujet très curieux du Vel’ d’Hiv’ de cette semaine, Marine Le Pen a décidé de prouver son allégeance au lobby sioniste avec cette nouvelle déclaration qui laisse comprendre qu’elle serait d’accord pour que la capitale de l’entité sioniste scélérate passe de Tel-Aviv à Jérusalem. L’interview réalisée dans les colonnes du journal israélien Makor Rishon est un exemple d’aplaventrisme risible ; elle se déclare même contre le mouvement international de boycott des colonies ! Il faut toujours en faire des tonnes…
Ces dernières semaines les médias ont passé leur temps à nous affirmer que l’entourage de Marine Le Pen était fondamentalement antisémite (Frédéric Chatillon, Axel Loustau, Philippe Péninque, Alain Soral…), on imagine que ces derniers sont très contents des déclarations de leur présidente !
Pour toute analyse sérieuse des liens historiques entre le Front National de Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen avec le lobby sioniste français et international, nous vous invitons à lire le livre de Paul Éric Blanrue, Jean-Marie, Marine et les juifs. Tout y a été écrit et répertorié à l’avance, ce qui vous permettra de ne plus être surpris par les positions actuelles du bureau politique du Front National qui n’ont en réalité jamais changé.
Après ses propos très controversés sur la responsabilité de la France lors de l’Occupation et de la déportation des Juifs de France, Marine Le Pen a tenté de repréciser ses positions par rapport à l’antisémitisme et à Israël lors d’une interview accordée au journal israélien Makor Rishon.
La présidente du Front National a d’abord démenti tout antisémitisme chez elle, rappelant que c’est notamment sur cette question qu’une grave crise a éclaté entre elle et son père Jean-Marie Le Pen : « J’ai toujours été claire sur cette question, et croyez-moi, je souffre de cette situation parce qu’au bout du compte, c’est mon père ». Elle a voulu souligner qu’il n’y a aucun antisémite dans son entourage proche, soulignant qu’il est facile d’attaquer des hommes politiques parce qu’il y a un ou deux antisémites dans leur entourage. Elle a rappelé que les hommes politiques ou dirigeants français ont ou on pu avoir des antisémites autour d’eux, quel que soit le parti auquel ils appartenaient, y compris chez les dirigeants socialistes et même chez le général de Gaulle.
La candidate a aussi exprimé son « étonnement » quant à la manière dont les Juifs de France et les institutions juives la considèrent : « Ils savent pourtant que je suis le meilleur bouclier des Juifs français contre l’Islam radical ». Elle a aussi rappelé que beaucoup de Juifs votent tout de même Front National pour cette raison.
Concernant le boycott d’Israël et le BDS, elle s’est déclarée résolument contre, y compris pour le boycott des produits de Judée-Samarie.
Marine Le Pen s’est également dit offensée par l’attitude de l’Etat d’Israël envers elle : « L’Islam radical est aujourd’hui le danger n°1. Il s’est attaqué à des Juifs français notamment avec Mohamed Merah. Chaque jour, des jeunes juives sont insultés, humiliés, frappés. Israël aussi se défend et protège sa souveraineté nationale, comme je veux le faire pour la France, alors pourquoi cette attitude à mon égard ? Le gouvernement israélien ne veut pas de relations avec nous. Cela me vexe ».
Concernant un déplacement de l’ambassade de France vers Jérusalem, Marine Le Pen n’a pas voulu s’avancer: « Cela dépendra des résultats des négociations ». Mais elle a précisé: « Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle sera la capitale de l’Etat d’Israël ».
Dans cette interview, la candidate revient un peu sur son intention de supprimer la double nationalité concernant les Juifs franco-israéliens.