On l’a vu le lendemain du Brexit, la bourse de Londres se portait bien mieux que celle de New-York ou de Paris puisqu’elle perdait moins de la moitié de ses rivales. La tendance se confirme une semaine plus tard et humilie encore une fois l’avis des pseudo experts qui affirmaient le contraire il y a si peu…
Décidément, la catastrophe économique et l’effondrement boursier tant prophétisés par les partisans du maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne se fait un peu attendre. Alors même que l’incertitude politique reste extrême — personne ne sait qui succédera à David Cameron, après le retrait inattendu de Boris Johnson, et Jeremy Corbyn, chef de l’opposition, est complètement désavoué par ses équipes — les marchés financiers britanniques voient rose.
Non seulement le FTSE 100, l’indice principal de la Bourse britannique, a ravalé les pertes qu’il avait faites au lendemain du résultat du référendum, mais il atteint son résultat le plus haut de l’année, à plus de 6500 points.
Et pendant ce temps-là, les taux de la dette britannique restent à des niveaux historiquement bas, c’est-à-dire à l’opposé d’un niveau de panique.