La subversion continue via les instituts de sondage qui n’ont pour seul objectif que de travestir le réel et d’imposer des idées dans les têtes des gens. Cette fois-ci, il s’agit d’une enquête Elabe qui vient nous faire croire que trois quarts des Français sont prêts à restreindre leur liberté pour lutter contre le coronavirus alors que très peu de gens croient encore à l’action politique et à sa légitimité. D’autant que la gestion politique de la crise du coronavirus a été catastrophique et lamentable, les contradictions sont apparues au grand jour et les mensonges ont été innombrables.
En réalité c’est exactement l’inverse qui est en train de se réaliser et nous avons pu le constater dans la ville de Marseille après la volonté d’Olivier Véran de vouloir refermer les restaurants et les cafés. Le gouvernement n’a plus aucune crédibilité et tous les arrêtés préfectoraux sont attaqués devant les tribunaux administratifs. Du coup, ce sondage ne paraît pas du tout correspondre à la réalité du terrain que tout le monde peut constater.
Une enquête Elabe pour « Les Échos » révèle que trois Français sur quatre estiment qu’il faut parfois accepter de réduire ses libertés pour lutter contre le Covid-19.
Depuis le début de la crise sanitaire, la balance entre libertés publiques et précautions contre le Covid-19 est souvent en tension. Mais selon un sondage Elabe (*) pour Les Echos , paru le 8 octobre, 76 % des Français estiment qu’« il faut parfois accepter de réduire nos libertés, parce que la priorité c’est de se protéger contre la maladie ».
Au contraire, 23 % des sondés estiment que « rien n’est plus important que les libertés individuelles ».
ELABE @elabe_fr3 Français sur 4 priorisent leur santé et celle des autres à leurs libertés individuelles…@radioclassique elabe.fr/arbitrages-fra
La lutte contre le Covid « prioritaire » sur la vie sociale
Concernant la vie sociale, alors que la crise sanitaire a conduit à limiter les rassemblements, 66 % des Français jugent que « lutter contre l’épidémie de Covid-19 doit être prioritaire, même si cela limite significativement la vie sociale des Français » . Une tendance encore plus marquée chez les plus de 65 ans (76 %), considérés comme plus à risques face au virus.
Au contraire, les avis sont plus partagés sur l’économie. 50 % des sondés pensent que la lutte contre l’épidémie prévaut sur l’économie du pays. À l’inverse, 49 % pensent que « le plus important est de relancer l’économie et de préserver l’emploi ».(*) Sondage réalisé les 6 et 7 octobre 2020 auprès d’un échantillon de 1 000 personnes selon la méthode des quotas.
Photo d’illustration : deux tiers des Français se disent prêts à réduire leur vie sociale pour lutter contre le virus. Ici une femme devant le café Les Deux Magots, à Paris. | GONZALO FUENTES / REUTERS
9 octobre 2020