La situation économique est dramatique en France d’autant que la classe moyenne est en train de disparaître comme le démontre cet article. Même les chefs d’entreprises, des médecins ou des avocats ont des difficultés financières aujourd’hui en France pendant que Macron signe des chèques de plusieurs dizaines de milliards de dollars à McKinsey, Pfizer et Moderna… Du coup, étant donné que le dernier quinquennat de Macron a été catastrophique et a augmenté la dette de près de 700 milliards d’euros, il a décidé de reprendre les mêmes et de recommencer encore 5 ans. Bonne chance à tous.
Pour boucler les fins de mois, les Français sont de plus en plus nombreux à déposer sur gage leurs objets de valeur. Le Crédit municipal de Rennes voit une nouvelle clientèle arriver, notamment des chefs d’entreprise.
Les bijoux que Bonard M. a prévu de déposer sont encore autour de son cou : son collier en or et un pendentif de sa femme. « C’est pour payer mon loyer et nous aider à vivre », confie le père de sept enfants. Après l’avoir aidé à les retirer, le prêteur sur gage pèse ses bijoux sur une petite balance située derrière son comptoir sécurisé.
Les bijoux que Bonard M. a prévu de déposer sont encore autour de son cou : son collier en or et un pendentif de sa femme. « C’est pour payer mon loyer et nous aider à vivre », confie le père de sept enfants. Après l’avoir aidé à les retirer, le prêteur sur gage pèse ses bijoux sur une petite balance située derrière son comptoir sécurisé.
À 24 € du gramme, Bonard récupère cinq minutes plus tard 350 € en espèces. « C’est plus rapide qu’un prêt bancaire et moins cher. J’ai six mois pour rembourser 370,72 € (avec les intérêts) », explique l’ouvrier, qui est déjà venu plusieurs fois au Crédit municipal.
« Ce sont des collègues qui m’ont parlé d’ici », ajoute le Rennais. Pour les prochains mois, il prévoit de se serrer davantage la ceinture pour rassembler la somme qui lui permettra de sortir ses bijoux du coffre-fort de l’agence.
« Entre 80 et 120 prêts sont réalisés par semaine », explique Julien Roger-Provost, directeur de l’agence du Crédit municipal de Rennes, ouverte il y a trois ans. L’État a le monopole du gage en France.
De plus en plus de chefs d’entreprise
À Paris, l’institution est connue sous le nom de Mont-de-Piété ou encore « Chez ma Tante » (le prince de Joinville, fils de Louis-Philippe Ier, avait justifié à sa mère avoir laissé sa montre chez sa tante). Dans l’Ouest, les agences du Crédit municipal sont organisées en caisse comme celle de Nantes, dont dépendent les agences de Rennes, d’Angers et de Tours. En Normandie, des agences de prêts sur gage sont présentes à Caen, Rouen et au Havre.
En un an, Julien Roger-Provost observe une fréquentation en hausse de 17 % pour sa récente agence rennaise, située dans le quartier Saint-Hélier. « Nous avons tout type de clientèle, de personne sans domicile fixe à des médecins ou des avocats ». Ces derniers mois, le responsable relève l’arrivée d’une nouvelle clientèle, « des chefs d’entreprise qui ont des gros revenus mais aussi des grosses dépenses »…