De l’antiracisme au paréo !
Un incident porte souvent un ensemble de choses, comme un bouton de rose la sève entière. Il y a toujours eu du ridicule dans la violence révolutionnaire française ou assimilée, comme le rapportait M. Salim Laïbi à propos de ce perroquet décapité dont nous avions eu connaissance en lisant les ouvrages recommandables de feu Lenôtre, bien oublié par nos faux éducateurs, sur la démence de la révolution initiée et conduite, comme notre politique ou le comportement social d’aujourd’hui par le GODF, la maçonnerie profonde qui fait tout le concept de la République. L’équipe municipale guignolesque ayant saisi cette mère de famille sous son paréo, a agi par instinct, tout comme un œuf à la forme géométrique correspondant à son engeance est, quoique artificiel, couvé par l’oie, ainsi que le rapporte l’illustre ethnologue allemand Konrad Lorenz ! Qu’il faille attendre un arrêté du Conseil d’État pour, au terme d’une cérémonie juridique, trancher sur ce burkini et ses frères relève du délire préparateur à la guerre intestine approchante.
À chaque peuple répond, dans cette stratégie générale, une excitation analogue, calquée sur son caractère. Telle agitatrice crypto-communiste dont le cerveau a été bien lavé par les instructeurs formés au sinistre Institut de Marxisme de Francfort entretenu par la CIA, en Allemagne, a remis en cause telle publication distribuée gratuitement dans les pharmacies, car l’enfance ou l’adolescence y était dessinée sous des traits trop blancs et des cheveux dangereusement blonds ou clairs ! Il s’agit non seulement d’en rire, mais de tirer la conclusion que nous sommes en présence de fabrication de névroses artificielles, et ceci est possible après le franchissement de plusieurs étapes dont l’exclusion du concept de race, par une coalition de marxismes, de psychanalyse et de structuralisme creux, n’est pas un des moindres.
L’on entend partout prêcher, depuis les chaires d’églises ou de temples à moitié remplis, l’acceptation de l’Autre, soit, mais cela ne signifie pas que l’Autre soit le Même ! Je me souviens, dans mon enfance campagnarde, de poules anglaises du Sussex, à la queue du plumage noir, lesquelles tombaient malades si on les mêlait à un grand nombre d’autres poules. Le propriétaire devait veiller aux rapports, mais manifestement nos idéologues et surtout ceux des loges n’élèvent rien d’autre que leur ambition et surtout, pour dire une chose très sérieuse, ont besoin de haine continue, de méfiance réciproque, bref de vivre selon la loi des suspects ! Loi révolutionnaire fameuse qui fut promulguée avec le consentement de l’expert juridique qu’était le gay franc-maçon Cambacèrès, lequel aurait été dans notre mer républicaine, comme un poisson dans l’eau !
Tel est le principe victorieux de la maçonnerie, créer un pantin, un être mécanique auquel on dictera ses plaisirs étroits et ses haines illimitées.
Le propre de l’Autre est qu’il a son propre centre de gravité, et la perversité des sociétés occultes qui nous contrôlent, ou, à le dire plus franchement, conduisent périodiquement les peuples, les familles et les races humaines à l’abattoir par des conflits internes ou généraux, est de rendre les relations durablement instables pour ne tirer de ce magma que des individus, des ambitieux ou des pervers – les deux étant semblables – pour approfondir le chaos nécessitant leur ordre ! Car tel est le seul sens de Ordo ab Chao dont un monument de pierre sur la plage du débarquement des troupes anglo-américaines en Normandie veut marquer la pérennité, comme si c’était ce onzième commandement ajouté aux lois du vrai Prophète Moïse, non de sa caricature biblique amplifiée par les éternels menteurs et diviseurs de peuples.
Nous avons non pas seulement en France, mais dans le monde des graines de violence : la déportation des noirs en Amérique donne ainsi naissance au mouvement des Panthères noires dont les propos sont ouvertement de haine raciale, avec la même détermination que les bolchevistes parlaient d’écraser la bourgeoisie et les Églises, et qui fournit en armes, en argent, en cadres pareilles organisations ; hier, en France, les slogans de “Touche pas à mon pote” ont excités ces mêmes jeunes gens que l’on accuse maintenant ou plutôt soupçonne de se radicaliser. Mais l’antiracisme, rétorquera-t-on, est un Évangile sacré, oui, tout autant que l’antiracisme qui prêcha l’Algérie française et faisait dire au benêt Maurice Thorez, tête du Parti communiste “français” en 1939, en tournée en Algérie, qu’il ne voyait là qu’un amas de gens, mais point de nation algérienne.
Tout a été mené pour que – sous des formes diverses – les races soient déracinées et flottent à la surface des courants économiques, que formés dans des villes tentaculaires les jeunes gens ne reconnaissent plus leurs ancêtres, se sentent étrangers au pays qui a nourri leur souche, qu’ils le détestent même tout en étant rejetés là où leur avenir semble s’arrêter ! Tel est le principe victorieux de la maçonnerie, créer un pantin, un être mécanique auquel on dictera ses plaisirs étroits et ses haines illimités. Mais comment est-ce rendu possible ? En ôtant le principe intérieur de la liberté, en jugeant par le grand nombre et non par son être propre et en ôtant tout sens immédiate ou instinctif de la communauté remplacé par une intelligence artificielle.
Notre guerre intestine généralisée sera donc un affrontement de robots, les burkinis contre les seins nus ! C’est ridicule, et il suffit que le vent des médias souffle pour transformer un rien en un brasier ardent, au bénéfice de ceux qui en ricanent dans leur enfer devenu leur saint des saints, telle un arche ambulante traversant des déserts.
Pierre Dortiguier