Le célèbre et talentueux caricaturiste algérien Ali Dilem va rejoindre l’équipe du journal scatopornographique Charlie Hebdo ! La déception est immense ; qui se ressemble s’assemble… Que la honte l’anéantisse à jamais, car ce qu’il s’apprête à faire est gravissime et, sachant ce qu’il fait, il n’aura plus la possibilité de revenir en arrière. Il est possible qu’il soit attiré par le fric, allez savoir ; une chose est certaine, il aura du mal à revenir au pays après les futurs blasphèmes que ces islamophobes dégénérés ne manqueront pas de proférer prochainement. Nous lui proposons de couper son nif (nez) car il semble clair qu’il n’en ait plus…
L’annonce est faite par les médias français. Plus d’un mois après la tuerie qui a décimé une grande partie de l’équipe de Charlie Hebdo, dont les dessinateurs historiques Charb et Cabu, on apprend que Dilem rejoint le nouvel effectif.
Du sang neuf chez Charlie Hebdo
Rouge, c’est la couleur qu’a choisi l’équipe reconstituée pour illustrer le fond de la couverture. Un chien portant un exemplaire du journal dans la gueule poursuivi par une meute composée de Marine Le Pen, Sarkozy, le Pape ou encore un djihadiste…. et le message « C’est reparti ». Charlie Hebdo affiche la tendance dans ce numéro prévu pour le mercredi 25 février.
Désormais tiré à 2,5 millions d’exemplaires, l’hebdomadaire satirique est très attendu après la montée en flèche du nombre d’abonnés. Très peu connu et distribué à l’étranger, le journal a vu tous les projecteurs braqués sur lui suite à l’attaque du 7 janvier dernier. Un numéro exceptionnel avait même été publié une semaine après les événements et s’était écoulé à 8 millions d’exemplaires.
Pour la nouvelle équipe, poursuivre un rythme de publication hebdomadaire est une façon de rendre hommage à leurs collègues décédés. A la tête de la rédaction, on trouve désormais le dessinateur Riss qui a survécu à l’attentat. Deux nouveaux dessinateurs font aussi leur entrée. Parmi ceux-ci le français René Pétillon passé par Le Canard Enchainé et Ali Dilem qui collabore déjà avec TV5 Monde et avec le quotidien algérien Liberté. Le caricaturiste, qui connaissait bien les membres de l’ancienne équipe, se disait « atterré » au lendemain de la tuerie.
* “Ni religion, ni doctrine”. Pire insulte proférée dans les sociétés traditionnelles contre l’homme qui n’a plus aucun enracinement, aucune attache communautaire.
- Source :
http://www.tsa-algerie.com/
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