Cette décision d’une grande sagesse n’est pas là pour discriminer mais bien pour protéger les patients qui vont recevoir ces dons de sang. Ce qui prouve encore une fois que les comportements sexuels à risques d’une partie de la communauté homosexuelle est problématique au niveau de la santé publique. L’épidémie catastrophique de sida et autres maladies sexuellement transmissibles, sarcome de Kaposi… des années 80 ayant décimé un grand nombre d’homosexuels semble avoir été très vite oubliée. Il faut dire qu’organiser des orgies à plusieurs centaines voire des milliers de personnes comme celle réalisée à Paris par Karl Lagerfeld et Jacques de Bascher, dans laquelle des scènes de fist-fucking ont été pratiquées devant tout le monde, sur des piédestaux – soirée « Moratoire noir » – n’aident pas du tout à garder une bonne santé et à se protéger de virus mortels… Le fait de copuler avec des inconnus dans les allées des Tuileries sans préservatif ou dans les backrooms sordides de différents bars, dans la même soirée, n’aide pas non plus, cela va de soi.
Le Conseil d’État a rejeté jeudi 28 décembre la demande de plusieurs associations qui souhaitaient que la condition d’abstinence soit levée pour les homosexuels qui veulent donner leur sang.Un recours avait été déposé par plusieurs associations dont Mousse, le Comité Idaho France et Élus Locaux Contre le Sida.
« Les autorités sanitaires doivent privilégier les mesures les mieux à même de protéger la sécurité des receveurs lorsque les données scientifiques et épidémiologiques disponibles ne permettent pas d’écarter l’existence d’un risque », a expliqué le Conseil d’État.Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes peuvent donner leur sang depuis juillet 2016, alors que l’accès au don leur était interdit depuis 1983, en raison de risque de transmission du VIH.
« Il existe une période pendant laquelle une personne peut avoir été contaminée par le VIH sans que le virus puisse être détecté, même par les tests de dépistage les plus efficaces », a écrit le Conseil dans sa décision.
Vers une saisie de la Cour européenne des droits de l’homme ?
Mais ce geste reste soumis à des conditions particulières, comme l’abstinence d’un an, dont ils doivent faire part pendant l’entretien préalable au don.
Une condition que le Conseil d’État n’a pas jugé discriminante, car il estime que le ministère de la Santé « s’est fondé non sur l’orientation sexuelle mais sur le comportement sexuel et n’a pas adopté une mesure discriminatoire illégale ».
Stop Homophobie, une des associations qui a déposé le recours, « étudie la possibilité » de saisir la […]
RTL