Cette décision officielle des autorités sanitaires peut-elle être jugée discriminatoire étant donné qu’elle considère que la communauté gay a un comportement sexuel à risque ? Quand on entend M. Delormeau expliquer qu’il va essayer de battre d’une trentaine d’hommes son record de 2018 de conquêtes sexuelles estivales , est-ce compatible avec la santé publique ? Du coup, un délai de 3 mois d’abstinence est-il suffisant ? La question est légitime et d’utilité publique…
Il s’agit d’une « évolution » et « d’une première étape » vers un alignement des conditions du don pour les homosexuels sur celles des hétérosexuels, envisagé « à l’horizon 2022 ».
Le don du sang évolue. La période d’abstinence d’un an que doivent actuellement respecter les homosexuels pour pouvoir donner leur sang en France sera réduite à 4 mois à partir du 1er février 2020, a annoncé le ministère de la Santé, mercredi 17 juillet. Il s’agit d’une « évolution » et « d’une première étape » vers un alignement des conditions du don pour les homosexuels sur celles des hétérosexuels, envisagé « à l’horizon 2022 ».
Un alignement qui, par respect pour la sécurité des receveurs, ne pourra intervenir qu’après une évaluation des risques faite « en toute transparence », assure le ministère. L’abstinence d’un an instituée en 2016, par arrêté, avait suscité les critiques d’associations homosexuelles qui y voyaient une discrimination à leur égard. Avant 2016, et depuis 1983, en raison des risques du sida, l’exclusion des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) était totale.« Pas de modification du risque »
La décision de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn de réduire de 12 à 4 mois, le délai permettant de donner son sang après la dernière relation sexuelle entre hommes, s’inscrit dans le cas de l’évaluation régulière des critères…
Photo d’illustration : un homme donne son sang, le 21 décembre 2017, à Tours (Indre-et-Loire). (GUILLAUME SOUVANT / AFP)