Ce monde ne tourne pas rond ! Appelez la police en cas d’agression/cambriolage et vous verrez bien le temps nécessaire pour qu’ils arrivent et s’ils sont capables de retrouver les coupables… Bref, ceci est une mascarade sans queue ni tête sauf pour créer un climat de terreur et l’entretenir.
Un enfant de 8 ans a été entendu mercredi pendant 30 minutes dans un commissariat de Nice. Il aurait proféré dans l’enceinte de son école primaire des propos radicaux de solidarité envers les terroristes et aurait refusé d’observer une minute de silence au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo.
Un écolier de CE2 aurait affirmé « Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes » le 8 janvier, au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo lorsqu’il a été invité par son instituteur à s’exprimer sur les attentats.
L’enfant a refusé d’observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école primaire, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier. Selon son instituteur, il a aussi tenu des propos de « solidarité » avec les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo. Le père de l’enfant est venu à plusieurs reprises à l’école.
« Dans le contexte actuel, le directeur de l’école a décidé de signaler ce qui s’est passé à la police », précise Marcel Authier, en notant qu’il ne s’agit aucunement d’une plainte. « On a convoqué l’enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux », explique Marcel Authier. L’enfant a été entendu pendant 30 minutes, puis a joué avec des jouets pendant l’audition de son père, civilement responsable.
« Visiblement, l’enfant ne comprend pas ce qu’il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos », selon le directeur départemental de la sécurité publique.
L’avocat de l’enfant, Me Sefen Guez Guez, a tweeté sous le pseudonyme « S. Ibn Salah » deux séries de questions-réponses entendues durant l’audition. L’enfant dit notamment ne pas connaître la signification du mot terrorisme.
« Le père et son fils sont profondément choqués d’un tel traitement qui illustre l’hystérie collective dans laquelle la France est plongée depuis début janvier », a estimé dans un communiqué le Collectif contre l’islamophobie en France.
La police assure qu’aucune plainte n’a été déposée. Ce que contredit l’avocat Me Sefen Guez Guez. Selon lui, « l’enfant est poursuivi pour apologie d’acte de terrorisme. C’est écrit noir sur blanc sur le PV que j’ai signé. »
Le parquet de Nice doit désormais se prononcer sur les suites à donner à l’affaire…
- Source :
http://www.lavoixdunord.fr/
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