Une question me turlupine : comment un prêtre peut-il empêcher la police de faire son travail sans la complicité de celle-ci ? Franchement, ça commence à bien faire ! Quand il y a un viol sur enfant ou toute autre personne, on s’adresse à la police et non au clergé, que je sache ! Précisément, le film Spotlight commence par une scène, au commissariat, avec un prêtre qui est secouru in extremis par le vice-procureur ! On nous explique qu’il y a eu entre 5700 et 10000 prêtres pédocriminels et à aucun moment la police n’a eu connaissance de ces faits, aucune plainte n’a été déposée !!! Qui peut croire une telle ânerie.
Pour finir, la seule explication plausible et satisfaisante pour comprendre ce phénomène de masse, c’est le frankisme et l’infiltration des satanistes messianistes — les descendants de Jakob Frank — au sein de l’église catholique. Mais pas seulement, puisque la police et la justice doivent êtres complices pour pouvoir freiner toute enquête dès le début des faits. C’est évident, sinon, la police US serait la plus stupide de l’Univers…
Un rapport a mis en lumière des preuves confondantes contre les évêques James Hogan et Joseph Adamec. Leur conduite a mis en danger des milliers d’enfants.
Deux évêques américains ont aidé à dissimuler les abus sexuels perpétrés par 50 prêtres catholiques et responsables religieux contre des centaines d’enfants durant quatre décennies en Pennsylvanie, selon le rapport d’un grand jury rendu public ce mardi. Le rapport a été publié alors que le film Spotlight, qui revient sur un scandale distinct de prêtres pédophiles mis au jour par des journalistes du Boston Globe au début des années 2000, a remporté ce dimanche l’oscar du meilleur film.
Concernant l’affaire en Pennsylvanie, le rapport de 147 pages basé sur des « archives secrètes » a mis en lumière des preuves confondantes selon lesquelles les évêques James Hogan et Joseph Adamec, qui ont dirigé le diocèse de Altoona-Johnstown entre le milieu des années 1960 et 2011, ont eu connaissance de multiples allégations d’abus et sont intervenus pour empêcher la police et les enquêteurs d’arrêter les prêtres pédophiles. Environ 90 000 catholiques font partie de ce diocèse.
Des milliers d’enfants mis en danger
Leur conduite a mis en danger des milliers d’enfants et a permis à ces prédateurs d’abuser d’autres enfants, a ajouté la procureur de l’État de Pennsylvanie, Kathleen Kane, dont le bureau a rendu public le rapport. « Les crimes odieux dont ont été victimes ces enfants sont absolument impensables », a souligné Kathleen Kane. « Les victimes ont été abusées dans les lieux mêmes où elles auraient dû être le plus en sécurité. Tout aussi troublant, les dirigeants religieux ont couvert ces agissements, ce qui a permis à ces faits de se perpétuer durant des décennies, a-t-elle ajouté. Ils ont failli dans la tâche la plus importante de notre société qui est de protéger nos enfants. »
Cependant, aucune poursuite pénale ne peut être engagée au vu de ce rapport, car les faits sont trop anciens, les prêtres pédophiles présumés sont décédés, ou les victimes sont trop traumatisées pour témoigner, a noté le bureau de la procureur. James Hogan, évêque du diocèse entre 1966 et 1986, est mort en 2005. Joseph Adamec lui a succédé et a pris sa retraite en 2011. Il est aujourd’hui âgé de 80 ans. Le rapport diffusé mardi fait suite à deux ans d’une enquête qui va se poursuivre, et Mme Kane a appelé les victimes à rapporter toute activité criminelle pour voir si des charges pourraient être retenues. Entre 5 700 et 10 000 prêtres catholiques ont été accusés d’agressions sexuelles aux États-Unis, mais seuls quelques centaines ont été jugés et condamnés pour leurs actes, selon l’organisation Bishop Accountability (Responsabilité des évêques).
Les « archives secrètes » de Pennsylvanie ont été découvertes par des enquêteurs qui avaient bénéficié d’un mandat de recherche en août dernier, un mois seulement avant la première visite du pape François aux États-Unis. Ce dernier a promis de se débarrasser des abus dans l’Église et a affirmé à son retour de son voyage américain que les religieux qui dissimulaient des abus sexuels étaient eux-mêmes coupables. Les enquêteurs ont mis la main sur plus de 115 000 documents comprenant des notes manuscrites de Hogan, des documents envoyés à Adamec, des déclarations de victimes et des correspondances avec des prêtres pédophiles.