Encore une excellente nouvelle concernant l’avenir économique du pays que nos gouvernants ne cessent d’aggraver. La rentrée dans quelques semaines risque d’être houleuse et l’année qui vient décisive.
Paris (awp/afp) – Le déficit des transactions courantes de la France vis-à-vis du reste du monde s’est légèrement creusé en juin à 600 millions d’euros, contre 300 millions en mai, a indiqué vendredi la Banque de France.
Cette légère aggravation résulte principalement de “l’augmentation du déficit des échanges de marchandises, qui passe de 2,8 à 3,4 milliards en raison de la baisse des exportations”, a détaillé l’institution financière dans un communiqué.
L’excédent des échanges de services progresse légèrement à 900 millions d’euros, “le recul de l’excédent des voyages étant de moindre ampleur que l’amélioration du solde sur les autres services”, selon la banque de France.
Au sein du compte financier, les investissements français à l’étranger ont connu une forte baisse tandis que les investissements étrangers en France ont légèrement augmenté.
Les investissements directs à l’étranger ont ainsi atteint 2,4 milliards d’euros en juin contre 10,5 milliards en mai. Les investissements directs en France ont eux atteint 1,7 milliard contre 1 milliard en mai. Au total, l’excédent des investissements nets sortants est de 700 millions d’euros.
Les investissements de portefeuille ont pour leur part présenté des entrées nettes de 29,6 milliards en raison de “cessions par les résidents de titres étrangers pour 21,6 milliards et de la poursuite d’acquisitions par les non-résidents de titres français (8,2 milliards)”.A l’inverse, les opérations de prêts et emprunts (“autres investissements”) affichent des sorties nettes de 17,1 milliards.
La balance des transactions courantes est un bon indicateur de la situation d’une économie par rapport au reste du monde car elle va au-delà des seuls échanges de biens, déficitaires depuis de longues années en France. Elle prend en compte ceux, croissants, de services ainsi que les revenus des investissements et ceux du travail versés entre agents économiques en France et à l’étranger.
C’est le solde des transactions courantes qui in fine détermine si un pays a acquis sur une période la capacité de prêter des capitaux au reste du monde ou a besoin d’en emprunter, sa tendance à s’enrichir ou s’appauvrir.