Voici la réalité de la violence de l’entité sioniste scélérate qui n’en a que faire de la convention de Genève ni de quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs. Le sniper qui a logé une balle dans la tête de Ibrahim Abou Thouraya expliquera qu’il représentait une menace mortelle, surtout avec son handicap, n’est-ce pas ?. A-t-on déjà vu sur terre une armée aussi lâche et pleutre que ce ramassis de soldats Pampers ? C’est du jamais vu dans l’histoire de l’humanité !
Cette nouvelle cruelle donne néanmoins de l’espoir quant à l’issue de ce conflit car elle démontre le niveau de détermination extraordinaire du peuple palestinien à recouvrer sa liberté et à expulser pour toujours le colon israhellien usurpateur, criminel, voleur… Ce n’est qu’une question de temps.
Gloire et Éternité aux martyrs palestiniens. Puisse Ibrahim Abou Thouraya être un exemple pour tous les hommes libres sur terre, les hommes dignes.
Amputé des deux jambes en 2008, Ibrahim Abou Thouraya protestait régulièrement, à la frontière, contre les forces israéliennes. Il y a été tué vendredi.
La perte de ses jambes n’avait pas freiné son élan militant. Tué d’une balle dans la tête, selon le ministère de la Santé de Gaza, Ibrahim Abou Thouraya, 29 ans, est l’un des quatre Palestiniens qui ont trouvé la mort vendredi lors de heurts à la frontière israélienne. Ces derniers y manifestaient leur opposition à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par les États-Unis.
La mort du handicapé a été immédiatement érigée en symbole en Palestine et sur les réseaux sociaux. « Notre martyr, vu son handicap, avait toutes les excuses pour ne pas participer au djihad, mais cela ne l’a pas empêché de se trouver au premier rang face aux soldats de l’occupation, a déclaré le leader du Hamas, Ismaël Haniyeh, qui s’est joint samedi aux milliers de Gazaouis venus participer à son enterrement. Avec la mort d’Ibrahim Abou Thouraya, aucune excuse n’est plus valable pour ne pas combattre. »
Après l’annonce par Donald Trump du prochain déménagement de l’ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, le Hamas avait appelé au déclenchement d’une « nouvelle Intifada ». Il a également appelé à faire de chaque vendredi une « journée de rage » contre cette décision.
#Ibrahim_Abu_Thuraya lost his legs and one eye in 2008 during #Israel attack & today He died after being shot in the head by Israel army« L’Amérique doit renoncer à sa décision »
Célibataire, Ibrahim Abou Thouraya vivait dans la maison de ses parents depuis qu’il avait perdu ses jambes lors d’une incursion militaire israélienne près du camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, en avril 2008. « Il avait été blessé par les tirs d’un hélicoptère israélien (…) après avoir fait tomber un drapeau israélien et hissé un drapeau palestinien le long de la frontière, a raconté son frère Samir. Mais cela ne l’a pas empêché ensuite de manifester pour Jérusalem. Il se rendait seul tous les jours à la frontière. »
Dans une vidéo filmée avant sa mort et diffusée sur les réseaux sociaux, on voit Ibrahim Abou Thouraya brandir une nouvelle fois le drapeau palestinien et faire le signe de la victoire en direction des soldats israéliens. « Je veux aller la-bas », lance-t-il en faisant allusion à Jérusalem alors qu’il est entouré de jeunes manifestants. « Cette terre nous appartient, nous ne céderons pas. L’Amérique doit renoncer à sa décision », avait-il proclamé dans une autre vidéo.
Quelques heures avant son décès, il était parvenu tant bien que mal à grimper sur un pylône électrique malgré son handicap pour y brandir un drapeau palestinien, selon des témoins et des journalistes. L’armée israélienne a annoncé dimanche l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de sa mort.
Today’s martyr Ibrahim Abu Thuraya murdered by Israeli colonist army sniper east of GazaUne association, « Amis irlandais de le Palestine », avait raconté en 2012 sur son site son quotidien d’alors. Pêcheur avant l’amputation de ses deux jambes au-dessus du genou, Ibrahim Abou Thouraya y est présenté comme un laveur de voitures, n’hésitant pas à grimper sur les véhicules à la force de ses bras pour les faire briller. « Je ne suis ni un vagabond ni un mendiant, leur racontait-il. Je peux gagner ma vie.»
« Vendredi matin, il nous a dit qu’il ne reviendrait pas. Il a expliqué qu’il se sacrifierait pour Jérusalem et la Palestine. La décision de Trump l’avait rendu furieux », a raconté son frère Mohammed, 19 ans, au Monde. « Je suis fier que mon fils ait fait face aux Israéliens le torse bombé, et sans arme, a […]
L’Express / AFP