Voici les preuves que l’entité sioniste scélérate est réellement une entité et non un état. C’est une mascarade politique sans nom, jamais vue d’histoire humaine. Comment osent-ils appeler ça un état à l’occidental, démocratique et progressiste, sans avoir de constitution, de textes fondamentaux communs à tous ?!! Sans parler de l’absence des frontières et de sa colonisation sauvage et continue des territoires palestiniens et même de ceux des nations voisines. Personne ne dit rien et l’Occident avalise une telle situation. Poutine aussi.
Après 60 ans d’existence, Israël est l’un des très rares* États à ne pas avoir de Constitution, donc de document énonçant les principes sur lesquels il est bâti.
La déclaration d’indépendance d’Israël du 14 mai 1948 annonçait pourtant « une Constitution qui doit être adoptée par une Assemblée constituante d’ici le 1er octobre 1948″, mais les dissensions entre religieux et laïcs empêchèrent sa rédaction. Le premier ministre Ben Gourion demanda même à la 1ère Knesset à ne pas achever ses travaux constitutionnels avant le retour des Juifs du monde entier dans leur patrie … Aujourd’hui encore, certains mouvements religieux ne peuvent pas admettre l’idée qu’un texte puisse avoir pour Israël une autorité supérieure à celle de la Torah. Le chef du mouvement Shass alla jusqu’à dire que si les Dix Commandements lui étaient présentés comme un projet de Constitution, il refuserait de les signer !
En 1950, un compromis fut trouvé avec la résolution Harari : on définirait progressivement des « lois fondamentales » [1] qui seraient un jour réunies sous forme de Constitution. De 1958 à 1988, neuf lois fondamentales furent adoptées, dont celle instituant Jerusalem comme capitale en 1980 et que la Résolution 478 du Conseil de Sécurité des Nations Unies considère comme une violation du droit international.
Le comité de la Constitution de la Knesset a présenté en 2006 une série de propositions pour finir d’appliquer la résolution Harari. Les chefs des trois principaux partis (laïques) ont déclaré que la Knesset actuelle (17ème) devrait examiner le projet d’un texte complet en séance plénière.
L’État d’Israël a clairement la forme d’une « république parlementaire multipartite et une démocratie libérale qui a adopté le suffrage universel » [2], et c’est très bien ainsi. Mais le fond n’est pas clair, et c’est une Constitution qui permettra à ses partenaires de savoir si Israël est :
- une démocratie laïque reconnaissant l’égalité des droits entre citoyens sans distinction de religion
- ou un « État Juif » dans lequel les non-juifs sont discriminés (ne serait-ce qu’en regard de l’immigration), comme le dénonce Azmi Bishara [3], ex-député israélien arabe (chrétien ou musulman, je l’ignore)
- voire même une théocratie, si les religieux (ultra-)orthodoxes parviennent à empêcher l’adoption d’une Constitution…
Sources :
- Lois fondamentales d’Israël sur Wikipedia
- Israël sur Wikipedia
- Azmi Bishara, « les raisons pour lesquelles Israël m’en veut« , 10 mai 2007, voltairenet.org, traduction d’un article paru dans le Los Angeles Times
Note *: Seuls le Royaume-Uni et la Nouvelle Zélande n’ont pas non plus de Constitution écrite, fait qui résulte d’une transition douce depuis la monarchie.