C’est ce que l’on peut appeler un juste retour de bâton puisque la France passe son temps à s’ingérer dans les affaires des autres pays, allant jusqu’à armer les manifestants pour faire tomber des gouvernements comme elle l’a fait en Syrie ou en Libye ! Elle est devenue la risée du monde avec une répression forte contre de pauvres citoyens qui exigent seulement plus de justice et d’efficacité !
En Italie, les populistes au pouvoir, et déjà en campagne pour les élections européennes de mai prochain, ont exprimé officiellement leur soutien aux « gilets jaunes » français.
« Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple », a affirmé le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini. Le patron de la Ligue (extrême droite), par ailleurs ministre de l’Intérieur, a toutefois ajouté qu’il condamnait avec une totale fermeté la violence des dernières manifestations des « gilets jaunes ».
Mais c’est l’autre vice-Premier ministre Luigi Di Maio, dont le Mouvement 5 Étoiles (M5S) prône une forme de démocratie directe depuis ses débuts en 2009, qui s’est montré le plus enthousiaste dans une longue lettre publié sur le blog du mouvement. Condamnant également les violences, il invite les « gilets jaunes » à considérer le M5S comme un modèle de démocratie directe à suivre et leur propose l’aide de sa plateforme internet, rapporte notre correspondante à Rome, Anne Le Nir.
Baptisée « Rousseau », cette plateforme permet l’organisation des événements sur le territoire et, théoriquement, d’offrir la possibilité à tout inscrit au M5S de participer à l’élaboration…
Photo d’illustration : Luigi Di Maio (g) et Matteo Salvini, ici lors de leur prestation de serment le 1er juin 2018, ont affirmé leur soutien aux « gilets jaunes ». Alberto PIZZOLI / AFP
RFI