C’est fou la médiocrité de nos élites, leurs centres d’intérêts ! On comprend mieux pourquoi Z. Takieddine lui a offert une montre à 15.000 €…
En matière de belles montres, le maire de Meaux est ce que l’on appelle un bon client. Impossible de répertorier toutes celles qu’il porte et a portées tant il en change souvent.
Certains hommes politiques pensent à l’élection présidentielle en se rasant le matin. L’actuel secrétaire général de l’UMP, lui, doit plutôt songer à la montre qu’il va associer à sa chemise et à son costume du jour. Ces derniers mois, L’Argus des montres s’était déjà intéressé au poignet de Marisol Touraine (ici), Fleur Pellerin (là), puis était allé taquiner deux gros poissons horlogers : le célèbre Jérôme Cahuzac (par ici) et l’actuel locataire de Bercy, Pierre Moscovici (par là), qui, au passage, a parfaitement omis de mentionner sa superbe collection de garde-temps dans sa déclaration de patrimoine. Cette fois, nous nous sommes penchés sur le cas de Jean-François Copé, qui a le mérite de ne pas cacher plus ses ambitions que ses montres.
Bilan : sur les 15 dernières années, sans même nous attarder sur les nombreux modèles que nous ne sommes pas parvenus à identifier, les goûts horlogers de Jean-François Copé semblent s’affiner peu à peu, d’aucuns diraient s’enrichir…1999-2003 : les années Breitling
Jean-François Copé peut être un homme fidèle. En matière de choix de montres, il l’a d’ailleurs amplement prouvé de la fin des années 90 jusqu’au début de ce siècle, en restant fidèle à Breitling.
On peut ainsi le voir en septembre 1999, aux côtés de son ami Patrick Devedjian, alors candidat à la présidence du RPR. Il portait négligemment au poignet un chronographe Seawolf (environ 6 500 €), avec date entre 4 et 5 heures, et étanche à 1 000 mètres, même si dans la vie politique, en général, seuls les sondages plongent vraiment.
L’année suivante, en mars 2003, c’est une autre Breitling Aerospace (environ 2 800 €), qu’il porte cette fois, aux côtés d’André Santini, grand amateur de cigares et de belles montres.
Une montre à quartz, le temps d’un reportage
Seul petit coup de canif dans le contrat, au cours de cette décennie de fidélité à Breitling : le 17 octobre 1999, le temps d’une séance photo dans l’intimité du maire de Meaux, aux côtés de sa compagne. Ces photos posées sont prises en toute simplicité dans la salle de billard de son modeste domicile. Du coup, est-ce parce qu’il rentrait d’un footing ou par un souci de simplicité digne des montres arborées par Bill Clinton durant sa présidence, Jean-François Copé porte le temps de ce reportage une simple Casio G-Shock…
Nous voici en 2004. Adieu, Breitling, l’un des hommes politiques les plus ambitieux de sa génération qui va « à la rencontre des gens de la nuit parisienne », au restaurant L’Étoile. À son poignet, cette fois, on aperçoit un chronographe signé TAG Heuer (environ 4 000 €) : Jean-François Copé avait finalement des années d’avance sur Leonardo DiCaprio !
Une Rolex Daytona devenue célèbre
2009 : une superbe Breguet Classique Or Blanc à 20 000 €
Autant de luxe, de calme et de volupté pouvant éventuellement choquer les militants et les nombreux journalistes couvrant l’événement, c’est donc une simple Tissot T-Touch (environ 750 €) qu’il portait lors des universités d’été de l’UMP.
2010 : enfin une Jaeger-LeCoultre !
2011 : à la découverte de Bvlgari
2012 : le calendrier du maître
- Source :
http://www.instantluxe.com/patrimoine
http://www.argusdesmontres.com/jaeger-lecoultre/jean-francois-cope-100-000-eur-au-poignet-11-10-2013-1742581_936.phpVous pouvez commander le(s) livre(s) en cliquant sur l’image correspondante :