Nous y sommes, la crise économique est là et elle va faire de très gros dégâts. La gestion économique et financière de la France par macron et sa clique a donné d’excellents résultats et ce n’est que le début. Non seulement la situation est désastreuse mais les prochaines nouvelles taxes imposées par le gouvernement Barnier pour renflouer le déficit de 60 milliards € aggravera la situation.
Il faut rappeler que l’imposition de la voiture électrique et son coût exorbitant va aggraver elle aussi les trésoreries de certaines entreprises si elles veulent toujours travailler dans les centres villes. C’est cette même folie climatiste qui a ruiné les constructeurs automobiles. Le tout bien entendu subventionné par l’Etat qui gaspille l’argent public par dizaines de milliards d’euros…
Le Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires dénombrait, en octobre, 52 214 procédures collectives ouvertes d’entreprises en difficulté depuis le début de l’année, en nette accélération depuis 2023.
Annoncés début novembre, les plans sociaux d’Auchan (2 500 emplois) et de Michelin (1 250 emplois) ouvrent-ils une saison en enfer sur le front social ? Me Philippe Druon, associé chez Hogan Lovells, spécialiste des procédures collectives et des restructurations, admet avoir une vision « peu réjouissante » de l’avenir : « Nous sommes face à une crise profonde, structurelle, des modes de vie, de consommation, du travail. A cela s’ajoutent des mutations comme celle vers la voiture électrique. Cela touche presque tous les secteurs : la distribution, l’automobile, la construction, l’immobilier, la tech… »
Dans les cabinets tels que le sien, les dossiers d’entreprises en difficulté arrivent d’autant plus nombreux que les prêts garantis par l’Etat accordés pendant la pandémie de Covid-19 doivent désormais être remboursés, sur fond d’instabilité politique et sociale. Et ce n’est pas fini : « Si Trump applique son programme, on va déguster… », ajoute Me Druon dans un soupir.
Le secteur de l’automobile est emblématique. Concentré de mutations structurelles et de fragilités plus conjoncturelles, il est frappé à la fois par la baisse des ventes de voitures particulières, toujours 15 % en dessous de leur niveau d’avant-Covid-19, la transformation technologique avec le passage à l’électrique et des prix de l’énergie plus élevés que ceux payés par les concurrents chinois.
Les constructeurs automobiles sous pression
Ajoutez à cela le durcissement de la réglementation européenne sur les émissions de CO2 en 2025, qui met les constructeurs sous pression et, souvent, un prêt garanti par l’Etat, obtenu pendant la pandémie, qu’il faut rembourser.
À l’arrivée, une cohorte d’entreprises se retrouve en grande difficulté. L’annonce de la fermeture de deux usines Michelin, à Vannes et à Cholet (Maine-et-Loire), avec plus de 1 250 emplois,..
Photo d’illustration : Lors d’une assemblée générale des salariés de l’usine Michelin, à Cholet (Maine-et-Loire), le 5 novembre 2024.
Béatrice Madeline, Bastien Bonnefous et Sophie Fay
8 novembre 2024