La liste de ceux qui ont croqué dans la vente d'Alstom à General Electric

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Pendant que la ploutocratie terrorise le peuple avec cette fausse crise sanitaire, elle continue de piller les biens publics pour son plus grand profit. On peut également comprendre via cette affaire que les banksters et certains cabinets d’avocats véreux aux honoraires exorbitants sont les ennemis de la France.


Des sociétés ont empoché plus de 100 millions d’euros dans la vente d’Alstom Energie à General Electric en 2015.

La plainte d’Olivier Marleix évoquant un possible « pacte de corruption » pour avoir remarqué des similitudes dans la liste de dîners de levée de fonds d’En marche et des personnes intéressés dans la vente a été saisie par le PNF.

La scène se déroule à l’Assemblée nationale, fin 2017, loin des caméras. Arnaud Montebourg livre aux députés de la commission d’enquête sur la vente d’Alstom, réunis à huis clos, son sentiment sur le deal entre le fleuron français et le géant américain General Electric. « Tout Paris avait été loué », lâche l’ancien ministre de l’Économie. Si cette opération a déstabilisé l’entreprise leader de la vente de turbines à gaz, au point qu’un plan menace aujourd’hui de supprimer près de 800 emplois à Belfort, une poignée d’intermédiaires ont bel et bien profité de cette vente pour décrocher le gros lot. Il découle de documents exclusifs auxquels Marianne a eu accès qu’une quinzaine de grandes entreprises, conseillères d’Alstom, se sont partagé la bagatelle… de 105 millions d’euros.



Les chiffres ne concernent pas GE, mais Patrick Kron, l’ex-PDG d’Alstom, n’envisage pas qu’ils soient inférieurs. « Étant donné le nombre d’avocats que nous avions face à nous, sauf à avoir très bien négocié avec eux, ils ont payé encore plus cher », a-t-il déclaré devant la commission d’enquête, en avril 2018. Ces sommes-là ont, en tout cas, permis de s’attirer la bienveillance et la diligence d’une partie des réseaux de pouvoir parisiens.

Sur l’insistance de la commission d’enquête, Alstom s’est résolu à détailler ses dépenses liées à la transaction avec GE. Dans un courrier du 11 avril 2018 resté confidentiel, son PDG, Henri Poupart-Lafarge, livre le montant exact des « coûts directement liés à la transaction » avec GE. Ils s’élèvent à 262 millions d’euros, dont 97 de frais « fiscaux ». Restent 60 millions de coûts divers et, surtout, 105 millions d’euros de frais de « conseils et banques ».


Photo d’illustration : D’après nos informations, cinq associés de chez Rothschild figurent parmi les premiers donateurs d’En marche.
AFP

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