
La prophétie guerrière de Mme Clinton
Le terme de prophétie est insuffisamment expliqué par celui de prédire, à partir d’un verbe grec peu employé et tardif, mais le sens qui est plus exact, serait celui d’interprète de la pensée, comme un devin grec donnait un sens aux réponses courtes des dieux faites à leurs fidèles ! Laissons cette théologie et appliquons la définition de prophétesse à la candidate démocrate US, produit de l’électorat new-yorkais dont l’écart des voix avec celles du candidat du capitalisme profond, d’origine germanique, le candidat républicain Trump, lui est favorable, puisque toute l’artillerie de médias soudoyés par Wall Street et le lobby qu’on imagine, et pas seulement celui des féministes ou autres que la décence interdit de nommer, fait pencher la balance en sa faveur. Toujours, faut-il le rappeler, le parti démocrate a été celui de la guerre générale, mondiale, à partir de Wilson, à la chair faible, qui introduisit le premier, après une pression exercée sur lui, du fait d’excès financiers et de détournements de fonds pour sa maîtresse, un juge sioniste, le premier en son genre, Brandeis à la Cour Suprême et fit ensuite entrer les USA dans la guerre contre l’Europe centrale, et jusqu’au gradé du 32e degré, Roosevelt etc. dont la veuve, physiquement affreuse, s’enticha d’un dentiste et ex-colon sioniste ! Quel tableau ! Elle en fit un délégué américain à l’Assemblée de proclamation des droits de l’homme tenue au Trocadéro parisien !
Le propos de Hillary Clinton, dans un email diffusé par Wikileaks et serait, à rectifier la date, de fin 2012, de cette femme donc qui tint les rênes des Affaires étrangères, et à toutes les chances d’entrer dans le bureau ovale de la Maison Blanche, où son mari la trompait scandaleusement avec la sioniste Levinski, méritent d’être reproduits, sur la guerre syrienne, comme prélude à l’agression sioniste anti-iranienne, comme s’y livre sur son site l’excellent analyste rennois, le journaliste érudit Gilles Munier rencontré dans les studios parisiens de la chaîne iranienne. De nombreux souvenirs et connaissances communes du monde arabe et palestinien nous ont alors rapprochés, et aussi, ce que j’appris plus tard, son intérêt que je partageais pour le périodique de Jean Thiriat, alors président du syndicat des opticiens de Belgique, « La Nation Européenne », au début des années soixante et dont la hauteur de vue ne fut jamais atteinte par les groupes nationalistes et indécrottablement restés néocolonialistes français ! Je renvoie ainsi à l’article de Gilles Munier, dans son France-Irak Actualités, et relève cette phrase qui dit toute la vérité sur cette guerre essentiellement israélienne de renversement du Président Bachar el Assad : « Le commandement d’Israël comprend bien pourquoi vaincre Assad est maintenant dans son intérêt (…). Ensuite, Israël et les États-Unis pourraient alors développer une approche commune une fois le programme iranien (sous-entendu : devenu) si dangereux qu’une action militaire devra être garantie ».
Le but unique de cette campagne bacharophobe est donc de permettre de frapper l’Iran atomiquement sans que l’entité sioniste craigne quelques représailles syriennes ou celles du Hezbollah.
Le but unique de cette campagne bacharophobe est donc de permettre de frapper l’Iran atomiquement sans que l’entité sioniste craigne quelques représailles syriennes ou celles du Hezbollah. Telle est la garantie donnée par tous les alliés de l’entité sioniste, et chaque fois que vous entendez stigmatiser le « régime d’Assad » ou le tyran de ce nom, vous entendez le bruit mécanique des artilleurs d’une armée conçue pour détruire toute indépendance qui fasse obstacle au projet qu’elle croit prophétique de domination ! Non pas prophétie de Dieu, mais sa caricature diabolique ! Que ce mot de garantie soit le signe d’asservissement, de l’Est à l’Ouest, à l’organisation que visait l’Imam Khomeini déclarant : ni l’Est , ni l’Ouest mais la révolution islamique ou l’indépendance fondée sur la justice.
Nos faux révolutionnaires islamiques du Califat sont les garants, au contraire, de la politique d’assassinat de l’Iran, et une image, à ce propos, du philosophe Leibniz sur la Bosnie et les Janissaires de cette Turquie dont il admirait la langue, mérite d’être rapportée. Il cite en Allemand curieux et savant, ce trait des janissaires bosniaques de composer des ouvrages, dont une page était le noble Coran, l’autre le noble Évangile, et d’en faire une lecture parallèle, et bien gageons qu’il aurait imaginé que nos furieux contemporains et proclamés tyrannicides, ont deux pages parallèles, celles du Coran et du Talmud, et comme l’Antéchrist, borgnes, ils peuvent lire une page, mais ne comprennent que la mauvaise, car le Diable tient leur livre, en rusé de nature.
Revenons à la réalité syrienne, et piquons dans la revue internet Oumma.com ce passage éclairant sur l’orchestre général américano-russe, comme à Yalta, demandant ce que réclame la stratégie israélienne : un pouvoir cassé ou affaibli à Damas. C’est Poutine, l’idole des semi-habiles qui devant plus de 2000 journalistes russes et étrangers « a dit tout bas ce que la Russie (entendez ce que certains Russes oligarques et philosionistes pensent depuis longtemps) « Nous ne sommes pas préoccupés par le sort du régime d’al-Assad, nous comprenons ce qui se passe dans le pays, nous comprenons qu’une famille y est au pouvoir depuis 40 ans. Il va de soi qu’il y est besoin de changements indispensables. »
Et depuis combien de temps commande, aux États-Unis et en Russie où le métropolite – chef religieux orthodoxe appartenait au K.G.B. et a fait sa fortune de milliardaire, dit-on, avec le tabac, et en Arabie saoudite et ailleurs, la famille qui tient tout en main ? Depuis bien plus de quarante ans !