On aimerait bien savoir à quoi sert cette alerte auprès de l’Union européenne étant donné que ses membres boycottent également le gaz et le pétrole russes et qu’ils vont être en manque au même titre que les Suédois ?! Se tirer une balle dans le pied à ce point est certainement une première historique, du jamais vu.
L’Agence suédoise de l’Énergie vient de lancer une première alerte sur ses approvisionnements en gaz, s’inquiétant de l’impact des sanctions contre la Russie. Une annonce qui intervient au lendemain d’une alerte similaire émise par le Danemark, privé de gaz russe depuis début juin. Face à la menace de pénurie de gaz, les États membres de l’UE cherchent à économiser cette ressource afin de garder leurs stocks pour l’hiver prochain. Ils sont plusieurs à se tourner pour cela vers le charbon. Du côté de la France, Engie assure ne pas rencontrer de difficultés pour alimenter ses clients.
L’agence de l’Énergie suédoise a décidé « de suivre l’exemple du Danemark ». Tout comme son voisin hier, avec qui elle a un « marché du gaz commun », la Suède a donc annoncé ce mardi 21 juin activer le premier niveau du système d’alerte mis en place depuis quelques années par l’Union Européenne, en raison de l’incertitude sur ses approvisionnements en gaz russe.
Pour rappel, ce système permet aux États en difficulté, en matière de fourniture de gaz, de bénéficier de l’assistance d’un autre État membre de l’UE. Il est divisé en trois niveaux : “pré-alerte” (“early warning”), “alerte”, et “urgence”. En déclenchant le niveau de pré-alerte, la Suède peut aussi commencer à rationner les approvisionnements…