Il faut avoir atteint un degré de dégénérescence fortement avancé pour oser légiférer sur le port de jupes longues à l’école. C’est un signe manifeste de fondamentalisme laïciste aux origines maçonniques, n’ayant rien à envier à tout autre intégrisme. Au lieu d’apprendre aux jeunes à lire, écrire et compter, ce qu’ils ne font plus depuis au moins 30 ans, ils perdent un temps précieux et l’argent du contribuable à jacter et à s’égarer en conjecture sur la longueur d’un habit ordinaire !!! C’est souvent ce que font certains pitres lorsqu’ils ne savent pas que faire d’autre ; ils se focalisent sur de faux sujets qu’ils prennent plaisir à créer de toutes pièces, de vrais écrans de fumée en quelque sorte.
INTERVIEW – Le rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité Nicolas Cadène rappelle les principes de laïcité à l’école.
Une collégienne de 15 ans, scolarisée à Charleville-Mézières, a été interdite de cours à deux reprises en avril au motif que sa jupe noire, jugée “trop longue,” ne respectait pas la loi sur la laïcité à l’école. En portant cette tenue vestimentaire, l’adolescente, de confession musulmane, aurait affiché un signe religieux ostentatoire. Y a-t-il eu une interprétation excessive de la loi ? Éléments de réponse avec Nicolas Cadène, le rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité.
Que dit la loi de 2004 sur la laïcité à l’école ?
La loi du 15 mars 2004 interdit le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. On pense au voile, à la kippa, au turban sikh ou à une croix qui serait très visible.
Porter une jupe longue peut-il constituer un signe religieux ?
A priori, non. La loi n’interdit pas les accessoires et les tenues qui peuvent être portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. Ce qui est évidemment le cas d’une jupe ou robe longue noire.
En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu’il attache à cet accessoire ou cette tenue pour refuser de se conformer aux règles applicables dans l’établissement scolaire.
Il faut donc s’attacher autant au comportement des élèves qu’à leur tenue…
Oui. Le sens de la loi de 2004 peut parfois être mal compris par les uns et les autres, élèves comme personnels des établissements. Il est important de prôner le dialogue et d’éviter toute logique de ‘police vestimentaire’. Mais il faut analyser les comportements : si malgré tout, un élève refuse de mettre des vêtements adaptés pour les cours de chimie ou de sport par exemple, ou si un comportement prosélyte ou agressif accompagne sa tenue, il est évidemment important de le sanctionner.