Nous avons tenu à partager cet article afin que les gens puissent comprendre qu’il est possible d’interdire immédiatement le dangereux et cancérigène Glyphosate de Bayer/Monsanto contrairement à ce prétend la propagande actuelle, d’autant que l’Autriche n’est pas le premier pays au monde à l’avoir interdit. Ce qui démontre encore une fois que nous sommes dirigés par des menteurs et des incapables. Ceci nous rappelle l’interdiction en Allemagne du très dangereux Mediator de Servier tandis qu’il était encore commercialisé en France, alors que tout le monde connaissait parfaitement sa dangerosité.
C’est une première dans l’Union européenne. Le Parlement autrichien a approuvé une interdiction totale du glyphosate sur le territoire national, mardi 2 juillet.
Le pays devient ainsi le premier État de l’UE à bannir cet herbicide controversé au nom du « principe de précaution » Sous la marque Roundup, le glyphosate est fabriqué par Monsanto, qui appartient à l’Allemand Bayer.
D’autres pays de l’Union européenne ont adopté des interdictions partielles du glyphosate, que certaines études présentent comme cancérogène, même si la France a réduit ses ambitions en la matière. « La France va être le premier pays au monde à sortir du glyphosate », avait pourtant affirmé le 21 mai sur franceinfo Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Mais l’Autriche l’a doublée en se tournant vers l’agriculture biologique plus que tout autre pays de l’UE.Les conservateurs hostiles à l’interdiction
Une majorité de députés a voté en faveur de l’amendement proposé par le parti social-démocrate SPÖ en vertu duquel « la mise sur le marché » de produits à base de glyphosate est « interdite au nom du principe de précaution ».
Le projet de loi avait été déposé par les sociaux-démocrates et a reçu le soutien du Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite) ainsi que du parti libéral Neos. L’ÖVP (Parti conservateur) y était hostile et a estimé qu’une telle interdiction serait contraire au droit européen.
Photo d’illustration : des militants manifestent contre le glyphosate, à Bonn (Allemagne), le 26 avril 2019. (INA FASSBENDER / AFP)
2 juillet 2019